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Association l’AVEN
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2024 : 25ème festival « Cruis en Jazz »
02 août : « PARIS WASHBOARD »
Créé en 1988, le groupe est composé de quatre instruments : une clarinette, un trombone, le piano et la planche à laver (washboard). La formule surprend et séduit par son originalité et sa mobilité. Les succès remportés dans toutes les régions du monde ont prouvé que cette formule, unique dans le monde du jazz traditionnel, apporte le nouveau souffle que l’on attendait, humour, professionnalisme, choix d’un répertoire riche et sans cesse élargi : années 1920 et 1930, Fats WALLER, James P. JOHNSON, Duke ELLINGTON… mais aussi des compositions originales et des individualités musicales exceptionnelles liées par une amitié solide.
Voici les ingrédients de PARIS WASHBOARD, dont les musiciens sont :
Daniel BARDA, fondateur et leader du groupe, c’est un musicien multi-instrumentiste, il joue du slide trombone avec vitalité et détente, de la flûte, du piano et pratique également la direction d’orchestre classique. Refusant de choisir entre musique classique et jazz, il a tracé sa route des Haricots rouges dans les années 60 jusqu’au dernier album de « La Femme » sorti en 2020, en passant par de nombreux orchestres : « High Society Jazz Band », « L’Anachronic Jazz Band »… Il a reçu en 1993 le « Prix Sydney Bechet » (meilleur musicien tradjazz de l’année en France) par le French Jazz Académie. Il a enregistré 158 albums jusqu’à présent.
Alain MARQUET est un clarinettiste unique. Son style se situe entre Johnny Dodds et Sidney Bechet des années 20 : une sonorité ronde et colorée avec un vibrato très émotionnel, une qualité de jeu, des phrases souples toujours remplies de fines broderies, dans lesquelles ne manquent ni l’inspiration, ni la musique. Alain a également obtenu le « Prix Sydney Bechet », 20 ans avant Daniel, en 1973 !
Philippe CARMENT est pianiste : il fait déjà parti des meilleurs. Son jeu époustouflant combine technique et précision avec un fantastique enthousiasme physique et mental. Sa main gauche assure les lignes de basse avec tant de contrôle qu’il n’est pas nécessaire à PARIS WASHBOARD de recourir aux services d’un bassiste. Ses idoles : James P. Johnson, Fats Waller et Art Tatum.
Charles PREVOST joue du washboard, une véritable planche à laver faite de tôle ondulée sur laquelle on frotte les doigts munis de dés, combinés à des cymbales et des woodblocks. Charles se place parmi les meilleurs spécialistes européens de l’instrument. Ses qualités de musicien l’intègrent parfaitement au groupe.
Depuis sa création, Paris Washboard se produit dans de nombreux festivals d’envergure internationale du jazz, dont plus de 40 aux USA, et de nombreux concerts partout le monde. En mars 1997 dernier, le très célèbre journal de jazz, MISSISSIPPI RAG, publié aux Etats-Unis, a consacré sa première page et les 7 pages suivantes à PARIS WASHBOARD, avec pas moins de 15 photos pour illustrer un long article. En référence à cet article, le Festival de CONNECTICUT (U.S.A.), a demandé à PARIS WASHBOARD d’y jouer chaque année !
NUMÉRO 4 AUX USA ! Au même moment, un autre Américain, le journal JAZZBEAT, se référant à une enquête nationale, classe PARIS WASHBOARD au 4ème rang des orchestres étrangers, mieux que des formations européennes prestigieuses.
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L’Académie de Jazz décerne au groupe PARIS WASHBOARD, pour son album « One More Time » le FATS WALLER PRIZE 1998 destiné aux meilleurs enregistrements du jazz traditionnel de l’année en France. Hot Club de France décerne à PARIS WASHBOARD, pour son album « Caravan », le GRAND PRIX DE L’ENREGISTREMENT JAZZ 1999. Paris Washboard donnera à New York le 26 juillet 2001 et le 25 juillet 2002, deux concerts dans l’une des plus grandes salles de N-Y : le « 92nd Rue », à proximité de Central Park (1200 places).
• Daniel BARDA (trombone)
• Alain MARQUET (clarinette)
• Philippe CARMENT (piano)*
• Charles PREVOST (washboard)
3 août : « THREE BLIND MICE »
Silence, Action.. Jazz !
Three Blind Mice, est un trio de musiciens qui met en musique les images des réalisateurs du cinéma muet et du cinéma d’animation. Cette soirée est faite pour les petits et les grands, émerveillés par le mariage de la musique vivante et de l’image. À gauche de la scène, se tient notre trio, Félix HUNOT (guitare/chant), Sébastien GIRARDOT (contrebasse) et Malo MAZURIÉ (trompette). À droite de la scène une projection des grandes oeuvres du cinéma muet français et international (Georges Meliès, Charlie Chaplin, Buster Keaton…) est accompagnée en jazz par les soins de notre orchestre « Three Blind Mice », dans une réalisation musicale en temps réel, mettant en avant leurs qualités d’improvisation et leurs talents de bruiteurs à travers l’utilisation de divers accessoires sonores. Le répertoire musical est tiré des standards de jazz des années 1910, 1920 et 1930 ainsi que des airs connus de la musique dite « classique ». Il est choisi par association d’idées avec les sujets abordés à l’écran. Cette musique est interprétée à la manière de l’époque, ce grâce à une orchestration purement acoustique : cornet à piston, guitare et banjo / chant, contrebasse. Bien que faiblement éclairé afin de laisser la focale sur l’écran de cinéma, l’orchestre reste tout de même visible et fait face aux spectateurs qui peuvent à tout moment apprécier la connexion musiciens – images. L’idée ici est de captiver l’attention des petits et des grands en les invitant à découvrir ou redécouvrir ces films majeurs de l’histoire du cinéma tout en se familiarisant avec la musique populaire de l’époque. La saveur résolument comique des films sélectionnés et l’accompagnement jazz offrent un divertissement évident à l’audience tout en distillant des sujets plus sérieux, soulignés par une musique de haute facture.
Orchestre de chambre parisien, « Three Blind Mice » est un trio dit « classique », âgé de 6 ans, ayant deux disques salués par la critique, des centaines de concerts en France et à l’étranger. Ces trois amis figurent parmi les plus jeunes représentants de cette esthétique musicale et s’imposent néanmoins comme de véritables spécialistes et référents du jazz classique et sont convoqués en tant que tels dans les plus grands festivals mondiaux du genre. Le fait d’associer la fougue de leur jeune génération à l’exigence de cette musique constitue la clef de la réussite de cet orchestre.
Malo Mazurié commence le cornet à pistons très jeune et se produit sur scène dès l’âge de 10 ans. Il se forme ensuite à la musique classique et au jazz, dont il obtient les prix en 2009 au conservatoire de Rennes. Il suit également l’enseignement du Centre des Musiques Didier Lockwood dont il sort diplômé au bout d’un an. Passe-muraille, il aime jouer de sa polyvalence en se plongeant profondément dans chaque style, du jazz classique au swing, du be-bop au jazz contemporain.
Il a vite l’occasion de rencontrer des musiciens renommés et se produit avec eux sur les scènes internationales et lors de grands festivals. Il joue avec Dan Barrett, Howard Alden, Evan Christopher… Et tourne aux quatre coins du monde : Japon, Etats-Unis, Emirats Arabes, Corée du Sud, Maroc, Congo et dans toute l’Europe.
Contrebassiste, Sébastien Girardot a bâti son style personnel sur une base d’études classiques et de ses jeunes expériences du jazz Nouvelle-Orléans revival. Avec son son puissant et swinguant, il est très demandé à travers l’Europe. Il se produit régulièrement dans des festivals et clubs européens importants aux côtés de grands musiciens actuels tels que Leroy Jones, Harry Allen, Cecile Mclorin Salvant, Dan Barrett, Evan Christopher ou Ken Peplowski. De plus, sa présence à
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l’étranger a été consolidée par ses nombreux enregistrements pour des grands labels de jazz classique tels que GHB, Jazzology, Jazz Crusade, Frémeaux, Lejazzetal, Camille et Black & Blue.
Grace à ces enregistrements, Sebastien a gagné a multiple reprises le Prix du Hot Club de France pour le meilleur album de l’année, le Prix du Jazz Classique de l’Académie du Jaz7, le Choc de l’Année de Jazz Magazine et l’Album de l’Année du Sunday Times.
Guitariste / banjoïste français, Félix Hunot est un musicien subtil qui manie l’instrument avec goût et intelligence. Né en 1985 à Draguignan, il débute l’apprentissage de la guitare à l’âge de onze ans. S’il est d’abord attiré par le rock, le funk et les musiques actuelles, sa pratique de l’instrument et son goût pour l’improvisation le mènent rapidement à se tourner vers le jazz. Au cours de ses études il affine peu à peu sa connaissance du répertoire traditionnel, notamment grâce aux conseils de son professeur Jean-François Bonnel qui l’encourage à apprendre le banjo.
Diplômé du conservatoire et de la faculté de musicologie d’Aix-en-Provence, sa carrière professionnelle démarre véritablement lorsqu’il déménage à Paris et côtoie l’essentiel de la scène jazz européenne. Très apprécié pour son travail de sideman, son jeu à la fois solide et sensible met en valeur les solistes qu’il accompagne tout en apportant une grande cohésion à l’ensemble rythmique.
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Sébastien Girardot (contrebasse)
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Félix Hunot (guitare, banjo)
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Malo Mazurié (trompette, cornet)
04 août : « OLIVIER FRANC QTET
» Hommage à Sidney Be
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Sidney Bechet a signé plus de 200 compositions au cours de sa carrière, aussi célèbres que « Petite Fleur », « Dans les rues d’Antibes » ou « Les Oignons ». De nombreuses autres compositions, sont pourtant de vrais chef-d ’oeuvres. Duke Ellington dira de Sidney Bechet, qu’il était « le plus grand soliste et créateur de l’histoire du jazz ».
Ce soir, à Cruis, nous accueillons le meilleur disciple de Sidney Bechet, régulièrement invité avec son orchestre sur les scènes européennes et aux USA, Olivier FRANC, Prix « Sidney Bechet » de l’Académie du jazz, prix du « Musicien français » du Hot Club de France, incontournable sur la scène internationale du jazz traditionnel depuis les années 80.
Olivier Franc a le privilège de jouer sur le saxophone personnel de Sydney Bechet, qui lui a été offert par un mécène lors d’une vente chez Drouot en 2005. Saxophoniste, clarinettiste, compositeur, Olivier Franc est né à Paris en 1953, son père, René Franc (1929-2002) était musicien dans l’orchestre de Sidney Bechet en 1949 salle Pleyel. Quant à Jean-Baptiste FRANC, fils d’Olivier FRANC, devenu soliste sur la même scène depuis septembre 2022, sera le pianiste de notre concert du 4 août 2024 à Cruis.
Pour rendre hommage à Sidney Bechet, Olivier Franc sera donc accompagné d’une solide équipe, composée de son fils Jean-Baptiste au piano, de Thomas Racine à la batterie, Gilles Chevaucherie à la contrebasse et Benoît de Flamesnil au trombone, tous experts dans le répertoire de Sydney Bechet et plus généralement dans le jazz traditionnel/swing.
L’orchestre interprète les plus célèbres compositions de Sidney Bechet mais aussi certaines moins connues de sa période américaine jusqu’en 1949, ainsi que quelques compositions originales et des grands standards du jazz.
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Olivier Franc (sax)
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Jean-Baptiste Franc (piano)
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Thomas Racine (batterie)
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Gilles Chevaucherie (contrebasse)
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Benoît de Flamesnil (trombone)
09 août : « THE BIG MARTEEN’S »
Le Big Marteen’s est un sextet Montpelliérain créé en 2019 qui tire ses influences de la musique américaine des années 50 comme le Rhythm &’Blues ou encore le Rock &’Roll des débuts. On retrouvera dans son répertoire des compositions originales, des reprises de RayCharles, Louis Jordan… ainsi que quelques standards du genre revisités à la sauce Big Marteen’s.
Un premier album de compositions originales enregistrées en 2021 sort sous forme de 45 tours et un prochain viendra bientôt faire surface en 2024 !
Les Big Marteen’s ont pu partager leur énergie débordante lors de nombreuses tournées notamment en Espagne chaque été depuis 2019 et de nombreuses dates dans des festivals divers au cours de ces dernières années.
Vous pourrez entendre la voix, la guitare ainsi que les compositions de Vincent Bassou, le piano joué par Auguste Caron, le saxo ténor de Richard Altier, le saxo baryton de Hugues Lehembre, la contrebasse de Rémi Peleyras ainsi que la batterie de Simon Laurent !
Vincent Bassou : Guitare, Chant
Rémi Peleyras : Contrebasse
Auguste Caron : Piano
Hugues Lehembre : Sax Baryton
Richard Altier : Sax Ténor
Simon Laurent : Batterie
10 août : « GERAUD LAURENTIN BLUES BAND »
Geraud Laurentin s’initie à la musique dès son plus jeune âge, entouré d’une grand-mère pianiste et d’une riche discothèque familiale. Il découvre alors les « Guitar Heroes » Johnny Winter, Rory Gallagher, Jimi Hendrix ou encore Eric Clapton, qui l’amèneront au Blues, source de leur style. Naturellement, viendront ensuite s’inscrire dans son panthéon musical, les véritables créateurs de cette musique : Muddy Waters, Son House, Buddy Guy, Albert Collins, Albert King, Jimmy Johnson…
Dès 1984, il commence à travailler ses premiers accords en autodidacte. Puis viennent rapidement les premiers « boeufs » dans plusieurs lieux emblématiques parisien : Le Baryton, Le Tango, l’Utopia, le Front Page…
Un soir de 1988, il va écouter l’incroyable bluesman texan Bill Thomas, au Mother Earth’s dans le quartier des Halles. L’artiste, malade, est dans l’incapacité de finir le second set, alors l’harmoniciste du groupe sollicite Geraud pour le remplacer. L’affaire est lancée !
Quelques temps plus tard, il rencontre le guitariste Luc Canut et le chanteur/ harmoniciste Marc « Pépé » Pedron, tous deux fondateurs d’Alcotest Blues Band. C’est un des meilleurs groupes de Blues français des années 80-90. Fabrice Millerioux est à la batterie et Christophe Garreau à la basse. C’est avec eux qu’il fait ses premières armes sur le circuit professionnel hexagonal ; suivent ensuite les premiers accompagnements avec Benoit « Blue » Boy, Steve Verbeke, Thibaut Chopin …
Au fil des scènes, d’autres rencontres déterminantes viennent enrichir son parcours, notamment Albert Collins, Bob Margolin, Eddie King Milton, Franck Goldwasser…
Il aura la chance de croiser le fer avec Luther & Bernard Allison, Sherry Margolin, The Bel Airs, Patrick Verbeke, Wayne Kelly, Boney Fields, Guillaume Petite, Don Billiez …
Au cours des années 2000, il se consacre à son autre passion, l’ébénisterie, et à des projets artistiques. Il joue ponctuellement en France ainsi qu’en Argentine.
C’est en 2021 qu’il signe son retour, cette fois sur les scènes bordelaises. Il sort un nouvel album en 2023 « Don’t look up ! » avec la collaboration de musiciens parmi les meilleurs de la scène Blues/ Folk française tels que Stan Noubard Pacha (guitare), Cadijo (harmonica), Andy Martin (batterie), Mig Toquereau (basse/contrebasse), Pierre Fabre (orgue Hammond), Jérôme Dubois (trompette), Benoit Chambille (violon).
« Geraud s’est immergé dans le blues il y a plus de trois décennies de cela (il était alors l’un des plus brillants jeunes guitaristes de la scène parisienne), et sa profonde compréhension de cette musique n’a d’égal que sa gentillesse et son humilité. Devenu ébéniste, il avait quelque peu mis sa guitare de côté, mais que ce retour est réussi !
Relocalisé dans le sud-ouest, non loin du bassin d’Arcachon, entouré de la crème des musiciens actuels, il délivre un blues que nous désespérions d’entendre à nouveau, servi par une production impeccable – c’est à dire au naturel, live à la maison, sans esbroufe électronique, mais avec les oreilles, le goût et le matériel qu’il suffit d’avoir.
C’est du blues, rien que du blues et du vrai, avec une pointe de jazz (George Benson/Lonnie Smith), qui va d’Albert Collins et Jimmy Reed à Bernard Allison en passant par Carey et Lurrie Bell ou Robert Cray …
Son toucher de guitare, clair et sans fard, à la fois incisif et moelleux, prend par les tripes et les sentiments ; Il émane de son chant une sensibilité à fleur de peau.
Il tourne actuellement en trio et ça groove, grave, deep in the blues. »
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Geraud LAURENTIN (guitare)
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Pierre FABRE (orgue Hammond)
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Andy MARTIN (batterie)
11 août : « GERAUD LAURENTIN TRIO invite N L. GOLDWASSER »
Franck L. Goldwasser est un Français qui a su s’imposer avec brio sur la scène du blues de Californie pendant 40 ans…
Si de nombreux jazzmen ont tourné et enregistré sur le sol américain : Jean-Luc Ponty, Benoît Blue Boy, Vincent Bucher, Franck Goldwasser est le seul français bluesman professionnel aux États-Unis. Le premier album de Frank Goldwasser autrefois connu sous le nom de Paris Slim, est sorti en 1989 sous forme de vinyle LP sur le label belge Blue Sting.
Son retour en France est récent puisqu’il fut à l’affiche de Cruis en Jazz en 2022. Connu et reconnu dans le monde entier, il vous enchantera en solo lors du premier set et sera accompagné de Geraud Laurentin Trio pour le second set.
Le 11 août sera sûrement une soirée mémorable qui clôturera brillamment le 25 anniversaire du Festival.
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Franck L. Goldwasser (guitare, chant)
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Geraud LAURENTIN (guitare)
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Pierre FABRE (orgue Hammond)
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Andy MARTIN (batterie)
2023 : 24ème festival « Cruis en Jazz »
2023 : 24ème festival « Cruis en Jazz »
04 août :
« UNEXPECTED FOUR »
« Unexpected Four », ou « Les Quatre Inattendus », voilà le quartet inédit qui vous promet un concert exceptionnel à Cruis en jazz. On le sait, la magie de jazz opère dans les situations imprévues : les musiciens se surprennent les uns les autres. La recette est simple :
- Prenez quatre musiciens de talent,
- Donnez leur une salle comble,
- Laissez mijoter,
- Écoutez, savourez !
Malo Mazurié commence le cornet à pistons très jeune et se produit sur scène dès l’âge de 10 ans. Il se forme ensuite à la musique classique et au jazz, dont il obtient les prix en 2009 au conservatoire de Rennes. Il suit également l’enseignement du Centre des Musiques Didier Lockwood dont il sort diplômé au bout d’un an.
Passe-muraille, il aime jouer de sa polyvalence en se plongeant profondément dans chaque style, du jazz classique au swing, du be-bop au jazz contemporain.
Il a vite l’occasion de rencontrer des musiciens renommés et se produit avec eux sur les scènes internationales et lors de grands festivals. Il joue avec Dan Barrett, Howard Alden, Evan Christopher… Et tourne aux quatre coins du monde : Japon, Etats-Unis, Emirats Arabes, Corée du Sud, Maroc, Congo et dans toute l’Europe.
Sébastien Girardot est un contrebassiste de jazz classique. Originaire de l’Australie, mais installé en France depuis plus de 20 ans, Il se produit dans des concerts et festivals à travers le monde, aux côtés de grands musiciens actuels tels que Leroy Jones, Harry Allen, Cecile Mclorin Salvant, Dan Barrett, Evan Christopher ou Ken Peplowski.
Très proche de son public, il mesure la chance qu’il a de pouvoir leur donner du plaisir. Le contact humain après les concerts est très important pour lui.
Né en 1962 à Paris, Stan Laferrière est très tôt en contact avec le monde musical ; son père est musicien professionnel, sa mère, professeur de danse jazz… À 4 ans il prend ses premiers cours de piano, à 7 ans il entre au conservatoire, où il va poursuivre ses études classiques au CNR de Paris jusqu’à l’obtention de son Prix en 1980 et de son baccalauréat musical la même année. Il prendra dans le même temps des cours particuliers avec le concertiste Pierre Baubet-Gony, avec lequel il jouera le Concerto pour deux pianos de Vivaldi en audition à la Salle Pleyel à l’âge de 12 ans.
Stan Laferrière étudie l’harmonie et l’analyse musicale au conservatoire et compose ses premières pièces pour piano et violon à l’âge de 13 ans. Ses premiers arrangements pour grande formation sont enregistrés en 1984. La première création d’une de ses pièces pour orchestre de chambre a lieu en 1991 à la Salle Gaveau. Ses influences proviennent principalement de la musique française et russe du début du XXème siècle (Dutilleux, Ravel, Poulenc, Prokofiev, Scriabine), ainsi que des grands maîtres américains du Jazz (Duke Ellington, Quincy Jones, Bob Brookmeyer, Bill Holman, Maria :Schneider).
Parallèlement à ces études purement classiques, Stan Laferrière étudie le piano jazz, et crée en 1982 un SEPTET avec lequel il enregistre son premier album en tant que leader. A partir de cette période, il a l’occasion de jouer, d’enregistrer ou d’écrire des orchestrations pour des musiciens d’univers très différents tels que Claude Bolling, , Michel Legrand, Christian Escoudé, Aldo Romano, etc…
Il a créé et dirigé le big band de la Musique de l’Air à Paris de 2005 à 2020. Il a enseigné l’écriture Jazz au conservatoire à Paris et à Dijon. Il enseigne depuis 2020 l’écriture et le piano jazz au CRR d’Angers, et l’histoire du jazz à l’université en musicologie.
Quant à Harry KANTERS, ce pianiste hollandais est virtuose dans les différents styles du jazz traditionnel. Sa spécialité comprend Ragtime, la Nouvelle-Orléans, Stride, Swing et le début de Bebop. Avec son vaste répertoire, Harry est un pianiste très recherché auprès de divers groupes. En 2016, il a célébré son 40e anniversaire par un concert à guichets fermés lors du Breda Jazz Festival. Harry Kanters joue sur de nombreuses scènes du Bénélux mais bien au-delà comme aux États-Unis, au Japon et en Tasmanie.
- Sébastien Girardot (contrebasse)
- Harry Kanters (Piano)
- Stan Laferrière (guitare, chant, batterie)
- Malo Mazurié (trompette)
05 août :
JÉRÔME GATIUS
And His
NEW ORLEANS HOT SEVEN
Bienvenue à La Nouvelle Orléans !
Ils sont sept musiciens de jazz, sous la houlette du talentueux clarinettiste, Jérôme Gatius que l’on peut d’ailleurs classer parmi les meilleurs du moment, dans ce style de Jazz.
Jérôme Gatius a soufflé ses premières notes au bord du Bassin d’Arcachon, mais ce sont des airs nés sur le Golfe du Mexique, à La Nouvelle Orléans qu’il affectionne tant, qu’il nous fera découvrir ou retrouver.
Jerôme GATIUS, Clarinettiste abreuvé aux meilleures sources, celles des clarinettistes du début du siècle, comme Johnny Dodds et autre Omer Simeon, George Lewis, Sidney Bechet, a crée une marque très personnelle « contemporaine » du Jazz Traditionnel New Orleans.
Sa virtuosité et son enthousiasme contribue à étendre l’héritage de ce Jazz du début du siècle. Il joue dans diverses formations :
« Guillaume Nouaux Trio » (En 2016, ce trio sort « Here Comes The Band » un album qui fera l’unanimité de la presse spécialisée (« Choc » Jazz Magazine, « Elu » Citizen Jazz, « Indispensable » Jazz Hot, « Indispensable » Jazz News), « Clarinet Summit », « New Orleans Big Four », « Echoes of Spring », « Jérôme Gatius and The Ryhthm Men ».
On ne présente pas Sébastien Girardot, Harry Kanters et Malo Mazurié, ils étaient sur la scène de Cruis en jazz la veille. Christophe Deret et Michel Senamaud sont connus pour leur appartenance à la formation des Haricots rouges, groupe crée en 1963.
Ce Septet a créé une approche originale, novatrice et très personnelle des classiques de la Nouvelle Orléans. Du Jazz traditionnel et une touche de modernité, la clé d’une soirée de concert mémorable.
- Jérôme Arlet (Banjo/Guitare/Chant)
- Christophe Deret (Trombone)
- Jérôme Gatius (Clarinette)
- Sébastien Girardot (Contrebasse)
- Harry Kanters (Piano)
- Malo Mazurié (trompette)
- Michel Senamaud (Batterie).
6 août :
The Washin’Machines
Juin 2023 : remplacement de Gilles Berthelet par Noé CodJia
Formé à l’initiative du pianiste Auguste Caron, ce tout jeune quartet nous entraîne dans l’atmosphère enfumée des clubs du Harlem des années 20 et 30. À l’image des petites formations de l’époque (et en particulier du quartet de Willie the Lion Smith), trompette, clarinette, piano stride et washboard entraînent l’auditeur dans un tourbillon de swing et de poésie, pour un voyage sur les traces de Duke Ellington, Fats Waller, James P. Johnson entre autres musiciens légendaires.„
The « Washin’ Machines » leur rend hommage au travers d’arrangements originaux joués avec une musicalité et une authenticité sans faille.
Une musique qui n’a pas pris une ride près d’un siècle plus tard !
Outre le pianiste, la formation se compose de Arthur Defrain au washboard, au swing implacable, et de deux solistes éblouissants, Ezéquiel Célada (clarinette) et Gilles Berthenet (trompette), bien connu sur la scène du jazz classique depuis de nombreuses années.
Noé Codjia — trompettiste de jazz français, élève en musique classique pendant de longues années, Noé s’initie au jazz à la fin de ses études classiques. Il obtient en 2014 son DEM dans les deux disciplines. Cette même année il intègre la prestigieuse université Américaine, The New School For Jazz And Contemporary Music. Il fréquente également depuis un certain nombre d’années les festivals de jazz d’été tels que JAZZ IN MARCIAC où il joue depuis deux ans. Noé Codjia retourne à Paris en 2016 où il s’installe.
Ezéquiel Célada – clarinette a fait ses premières armes au conservatoire d’Aix-en-Provence, dans la classe de Jean-François Bonnel, à qui il doit en grande partie son amour du jazz en général, et du jazz classique en particulier. Il est un brillant soliste, non seulement à la clarinette, mais également au saxophone, où l’on peut entendre dans son jeu l’influence prédominante de Johnny Hodges. Il se produit régulièrement dans différentes formations de Jazz allant du duo au big band (The Rag Messengers, The Shoeshiners Band…)
Auguste Caron – formé au CRR de Montpellier, puis perfectionné sous la houlette du pianiste Louis Mazetier,ses premières influences sont les grands pianistes « stride » (Fats Waller, James P. Johnson, Donald Lambert…), mais elles évoluent sans cesse au gré des rencontres.
Très actif depuis 2012, principalement dans le sud de la France, on a pu l’entendre dans diverses formations de jazz classique (Canibal Dandies, Smoky Joe Combo, The Rag Messengers…) et plus récemment au sein du quartet qu’il dirige, the Washin’ Machines.
Arthur Defrain – batterie / washboard commence la batterie dès l’âge de 14 ans. Elève au JAM puis au CRR de Montpellier, il se perfectionne en parallèle aux côtés du saxophoniste américain Abdu Salim. Batteur ou washboardiste au sein de plusieurs groupes de jazz du sud de la France (Carolina Reapers Swing, the Sweet Peppers…), on a pu également l’entendre comme remplaçant au sein de nombreuses formations (David Costa Coelho & the Smoky Joe Combo, Tuba Skinny…). Il fait preuve dans tous les contextes d’un swing impeccable doublé d’une grande authenticité.
- Auguste Caron (piano)
- Ezéquiel Célada (clarinette)
- Noé Codjia (trompette)
- Arthur Defrain ( batterie)
11 août :
Nirek Mokar &
his Boogie Messengers
featuring Sax Gordon
Après des débuts dans divers groupes de garage, des groupes d’église et des grands groupes du nord de la Californie, Sax Gordon a enrichi sa carrière avec Johnny Heartsman, musicien et compositeur de blues et soul blues. Après 5 années de tournées et de nombreux enregistrements avec Luther « Guitar junior », Sax Gordon s’impose sur la scène internationale.
Il a rempli le rôle de saxophone R&B classique en tant que soliste vedette sur des albums de légendes telles que Champion Jack Dupree, Rosco Gordon, Pinetop Perkins, Billy Boy Arnold et Charles Brown, tandis que les maîtres modernes ont également bénéficié de son son unique tel qu’il est entendu sur les CD de Kim Wilson, Bryan Lee, Paul Oscher, Jerry Portnoy etc…
Après son premier CD – Have Horn Will Travel (Rounder/Bullseye 1998), Gordon acommencé à diriger ses propres groupes et à apparaître en tant qu’invité spécial aux États-Unis et en Europe. Actuellement, il dirige ses propres formations dans le monde entier et apparaît en tant qu’invité spécial avec des groupes du monde entier. Aucun autre interprète sur la scène aujourd’hui ne donne vie et ne fait avancer la grande tradition du Rockin’ American Saxophone comme Sax Gordon.
Sax Gordon sera accompagné des « Boogie Messengers », un quintet d’enfer, avec Claude Braud au saxo, Stan Noubard Pacha à la guitare, Bruno Rousselet à la contrebasse, Guillaume Nouaux à la batterie et bien sûr le jeune Nirek Mokar au piano.
Nirek Mokar est un jeune Parisien de 20 ans qui a grandi dans le 17ème arrondissement. C’est en ayant la chance de pouvoir écouter et voir jouer tous les grands spécialistes du Boogie-Woogie au « Paris Boogie Speakeasy » où travaillait son père quand il était tout petit qu’il a eu le coup de foudre pour le piano Boogie Woogie.
Il y a seulement 10 ans et en suivant les conseils de ses aînés, il commence en autodidacte à apprendre sur le piano du « Paris Boogie Speakeasy » car il n’avait pas de piano chez lui!
Passionné par cette musique et aussi par le Blues, le Swing et le Rock, il s’y consacre dès qu’il peut faisant preuve d’une maturité étonnante et d’un swing exceptionnel, il devient vite le petit chouchou des amateurs de Boogie du tout Paris mais pas que.
Nirek joue régulièrement avec ses Boogie Messengers dans le célèbre club de jazz, le Caveau de la Huchette, à Paris il a déjà été invité à jouer dans de nombreux festivals en France, mais aussi à l’étranger. Il a eu la chance de faire la première partie du regretté Lucky Peterson. Il joue avec le chanteur Eddie Gazel dans le groupe »The One Eyed Cats », et collabore parfois avec la chanteuse Emilie Hedou ou encore le célèbre saxophoniste et entertainer américain, Sax Gordon. Nirek a récemment commencé à enseigner pour des Master Class ou des Ateliers Blues. Il donne aussi des cours de piano Boogie Woogie, Blues et Rock’n’Roll.
À la batterie, Guillaume Nouaux se passionne très jeune pour cet instrument et se dirige rapidement vers le jazz. Il s’est produit sur les plus grandes scènes et festivals de jazz en Europe et participe régulièrement à des tournées à travers le monde. Sur scène ou en studio, il a travaillé avec de nombreux artistes de renommée internationale tels que: Chuck Berry, Evan Christopher, Uros « Perry » Perich…
Stan Noubard Pacha est LE guitariste de blues français ! Il a été élu meilleur guitariste de blues français en 1999, 2000 et 2003 par les trophées France Blues. Il joue avec Benoît Blue Boy, et a accompagné des légendes de passages en Europe tels que Lazy Lester, Big Bill Morganfield (Fils de Muddy Waters)… Il a eu l’honneur de se produire sur la grande scène du festival de jazz de Montréal avec Benoît Blue Boy. Stan a sorti il y a une dizaine d’années, un album sous nom qui s’intitule, Ready To Go.
Au saxophone ténor, Claude Braud a une carrière géante de jazzman, il a joué avec Lillian Bouffé, Les Gigolos, Megaswing, Blues de Paris, Saxomania… Il a un gros son, un swing énorme et une gentillesse sans limite. Un maître au swing ensorcelant et à l’énergie débordante ! Cela fait presque 10 ans qu’il swingue avec Nirek Mokar, c’est le pilier du groupe. Il a 73 ans mais a aussi l’énergie d’un jeune homme de 20 ans.
À la contrebasse, Bruno Rousselet, découvre le jazz en 1983 au Jazz Club de Moulins (Allier). Sans aucune connaissance musicale, il propose de jouer du jazz à des musiciens rencontrés dans un bar, avec une contrebasse qui se trouvait sur un piano. À la fin de 1983, un copain lui propose un stage musical à Nimes. Là, il étudie l’harmonie et comprend le fonctionnement de la musique. En sortant de ce stage, il rencontre le pianiste Philippe Milanta avec lequel il trouve un engagement d’une semaine pour accompagner la chanteuse Spanky Wilson. Ensuite, ce fut le Caveau de la Huchette, avec le tromboniste Al Grey, puis le pianiste Ray Bryant. Aujourd’hui, Bruno Rousselet joue entre autres avec le Duke Orchestra de Laurent Mignard, le pianiste Julien Brunetaud et la chanteuse Nicolle Rochelle.
Au final, un vrai groupe intergénérationnel dans lequel des vieux briscards qui swinguent, soutiennent et mettent en valeur tout le talent du nouveau prodige français du Boogie-Woogie.
Sax Gordon jouera avec le groupe, sous la direction de Nirek Mokar.
- Claude Braud (saxo)
- Sax Gordon (saxo)
- Nirek Mokar (piano)
- Guillaume Nouaux (batterie)
- Stan Noubard Pacha (guitare)
- Bruno Rousselet (contrebasse)
· 12 août :
« International
Boogie & Blues Night »
avec Wax & Boogie,
Sax Gordon et
Nirek Mokar Quintet
« Wax & Boogie est une formation inspirée par le boogie woogie des années 30, le swing des années 40 et le Rhythm and Blues des années 50. portée par la voix puissante et charismatique de la chanteuse Ster Wax, qui puise son inspiration auprès d’artistes tels que LaVern Baker.
Kansas City, le Texas blues et le R&B des années 50 sont présents dans toute l’oeuvre du couple, avec l’influence constante de Pete Johnson, Albert Ammons, Otis Spann, Esther Phillips, Big Maybelle, Big Joe Turner, Johnny Otis et Amos Milburn, parmi tant d’autres grands noms des années quarante et cinquante.
Ster wax est aujourd’hui une des chanteuses les plus demandées en Espagne. Passionnée de musique dès son enfance, elle se tourna très vite vers le blues qu’elle chante aujourd’hui avec une force expressive exceptionnelle. Douée d’un swing naturel et d’une voix timbrée, elle fait maintenant équipe avec le pianiste de boogie woogie David « Boogie » Giorcelli qui l’accompagne avec ses musiciens.
Ce soir 12 août 2023, c’est le quintet de Nirek Mokar qui aura ce privilège. On y retrouvera Stan Noubard Pacha, Guillaume Nouaux, Claude Braud, Bruno Rousselet et Nirek Mokar, ainsi que Sax Gordon qui jouera ses propres partitions en tant que « guest star ».
- Claude Braud (saxo)
- David « Boogie » Giorcelli (piano)
- Sax Gordon (saxo)
- Nirek Mokar (piano)
- Guillaume Nouaux (batterie)
- Stan Noubard Pacha (guitare)
- Bruno Rousselet (contrebasse)
- Ster Wax (chant)
Photo Max Loubère
2022 : 23ème festival « Cruis en Jazz »
05 août : Crawfish Wallet
« Crawfish Wallet » né à Bordeaux en 2017, est avant tout une aventure humaine réunissant quatre musiciens passionnés autour de la culture musicale Néo-Orléanaise d’hier et d’aujourd’hui.
« Crawfish Wallet » est aussi un Front Line original mêlant une voix authentique habitée par le blues et le swing aux sons chaleureux du trombone soutenue par une rythmique solide et expérimentée.
Après avoir pris des cours de guitare classique, Amandine CABALD-ROCHE se passionne pour le chant. Reggae, rock, fusion, jazz. Son énergie communicative et son talent la font voyager de projet en projet jusqu’à la rencontre des musiciens du « Crawfish Wallet » dans l’univers des bœufs bordelais.
Tromboniste, tubiste, pianiste, arrangeur, Gaëtan MARTIN se tourne très vite vers les musiques improvisées. Jazz Traditionnel, Big Band, Salsa, Hip Hop… Il tombe amoureux de la Nouvelle Orléans et réunit en octobre 2017 la fine équipe de « Crawfish Wallet ».
Le père de Jean-Michel PLASSAN était musicien ; il est musicien, multi-instrumentiste, autodidacte. Il a fréquenté avec professionnalisme tous les musiciens bordelais pendant 20 ans, avant de rejoindre le « Crawfish Wallet » où il assure la rythmique au banjo.
Jean-Michel au banjo, Frédéric LASNIER à la contrebasse, voici deux compères de longue date, qui assurent au sein du groupe une section rythmique efficace et authentique.
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Amandine CABALD-ROCHE (Washboard et vocal)
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Gaëtan MARTIN (Trombone)
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Jean-Michel PLASSAN (Banjo)
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Frédéric LASNIER (Contrebasse)
06 août : Swing Bones & Nicolas Gardel
Pour leur second projet « La part des anges », les Swing Bones se lancent dans l’écriture d’un nouveau répertoire aux côtés de Nicolas GARDEL, trompettiste toulousain talentueux et ami de longue date.
Nicolas Gardel débute la trompette à l’âge de 7 ans. 1er prix de trompette au conservatoire de Toulouse, il continue sa carrière en classe de jazz au CNSM puis rejoint le prestigieux Big Band de l’Armée de l’Air dirigé par S..Laferrière. Parallèlement, il entame une carrière de sideman reconnu et chacune de ses apparitions est unanimement saluée par le public et la presse aux côtés d’artistes de renom : Yuri Buenaventura, David Sanborn (trois tournées européennes), L. Mignard, H. Texier, N. Payton, Electro Deluxe, le Tuxedo Big Band, Captain Mercier, P. Laudet, R. Panossian, Zebda, Manolin, Tirso Duarte, Orchestre de chambre de Paris, 1er trompette de l’Orchestre de M. Legrand.
Jérôme CAPDEPONT (Trombone), ambianceur et chorégraphe des Swing Bones est professeur au CRR Maurice Ravel de Bayonne Côte Basque. Il a débuté le trombone avec Michel Golias au Conservatoire des Landes et s’est perfectionné ensuite au Conservatoire de Toulouse dans la classe de Daniel Lassalle où il a obtenu un premier Prix de Trombone et de musique de chambre. Il est également Trombone solo de l’orchestre Bayonne Côte Basque, membre du quintette de cuivres de Bayonne Côte Basque. Il collabore également avec le Quintette de cuivres Henri 4, le Big Band Brass, Angélique Kidjo, l’Orchestre René Coll…
Baptiste TECHER (Trombone) est l’enfant du groupe ! Baptiste commence le trombone à l’âge de huit ans à Saint-Justin avec Jean-Philippe Dumoulin puis avec Jérôme Capdepont. Il intègre le collège Jazz de Marciac et obtient en 2005 un D.E.M. Jazz dans la classe de Jacky Bérécochéa au Conservatoire des Landes. Il poursuit ses études au C.N.S.M. De San Sebastien, Musikene, avec Toni Belenger et Bob Sands. Il collabore avec le Bokale Brass Band, La Mecanica Loca, Scat avec Ainara Ortega, Dixie Five, Bayou Combo, Big Band Garonne, Big Band Brass… Prix Soliste du Breda Jazz Festival 2019 (Pays-Bas), il est l’invité du Kobé Jazz Festival 2019 (Japon).
Baptiste connait le festival Cruis en jazz, ayant participé au XXème anniversaire en 2019. Il y rencontra le tromboniste Daniel Barda, invité surprise du quintet de Jérôme Gatius.
Jérôme LABORDE (Trombone) est le coach sportif des Swing Bones, Il a suivi une formation classique à l’Ecole Nationale de Musique et de Danse des Landes avec Michel Golias et a
obtenu une médaille d’Or au CRR de Bordeaux dans la classe André Siot. Il découvre le jazz dans les
années 90 et joue rapidement dans plusieurs formations. Des séjours réguliers à la Nouvelle-Orléans lui permettent de perfectionner son jeu et sa culture. Il participe à de nombreux festivals de Jazz en France et à l’étranger comme le French Quarter Festival et New Orleans Jazz festival.
Olivier LACHURIE (Trombone Basse), Maître cuisinier-rôtisseur des Swing Bones, Olivier est
actuellement professeur aux conservatoires de Toulouse et de Carcassonne. Il collabore notamment
avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, l’Orchestre
Baroque de Toulouse, les Sacqueboutiers de Toulouse, l’Orchestre René COLL, Big Band Brass,
Tuxedo Big Band, Big Band 31… Il accompagne en concert Richard Galliano, Gordon Goodwin, James Morrison, Ken Peplowski, Bob Wilber, Michel Leeb, David Lynx, Juliette, Lisa Simone…
Thierry GONZALEZ (Piano), tombé très jeune amoureux des touches blanches et noires de son piano, Thierry intègre la classe de jazz de Jean-Pierre Peyrebelle. Les rencontres vont se succéder et l’amener à rencontrer de célèbres musiciens avec qui il partagera la scène lors de concerts ou master-class : Roy
Haynes, André Ceccarelli, Daniel Huck, Denis Leloup, Claude Egéa, Philippe et Tony Petrucciani, Patrick Artero, Marc Thomas, James Morrison… Il crée et dirige pendant 3 ans un stage de jazz, qui, au delà du caractère pédagogique qui lui tient à coeur, lui permettra de côtoyer des artistes aussi étonnants musicalement qu’humainement : Sara Lazarus, Pierre Perchaud, Patrick Artero, Dré Pallemaerts, Benoit Sourisse, André Charlier… Il est enseignant en licence de jazz à l’université Toulouse Jean Jaurès de musicologie.
Julien DUTHU (Contrebasse), quand il ne randonne pas sur les massifs Alpins ou Ariégeois, est titulaire du DEM de jazz et DE de Musiques Actuelles enseigne la contrebasse à Music’Halle (Toulouse), aux CRD de Montauban et du Tarn et des stages d’été. Julien participe à de nombreux projets et partage la scène aux cotés de Enrico Pieranunzi, Natalie Dessay, André Céccarelli, James Morrison, Michel Leeb, Géraldine Laurent, etc… Trophée Jeune Talent du festival de Montabanet, lauréat du programme Jazz Primeur en 2009 avec le duo Duthu- Panossian, il parcourt le Monde de Taiwan à Tel Aviv, de l’Asie centrale à Montréal.
Guillaume NOUAUX (Batterie), passionné par les grands crus Bordelais, notre oenologue se passionne très jeune pour la batterie et se dirige rapidement vers le jazz. Il s’est produit sur les plus grandes scènes et festivals de jazz en France et participe régulièrement à des tournées à travers le monde. Sur scène ou en studio, il a travaillé avec de nombreux artistes de renommée internationale,
tels que : Chuck Berry, Uros Peric, Cecile McLorin Salvant, Michelle Hendricks, David Linx, Lillian Boutté, Evan Christopher, Bob Wilber, Ken Peplowski, Scott Hamilton, Harry Allen, Donald Harrison, Steve Lacy, Red Holloway, Scott Robinson, Jesse Davis, Wendell Brunious, Leroy Jones, Leon « Kid Chocolate » Brown, Warren Vaché, Duke Heitger, Dan Barrett, Wycliffe Gordon, Butch
Thompson, Dado Moroni, Jason Marsalis…
Comme Baptiste Techer, Guillaume connait Cruis, où il s’est produit à deux reprises, en 2016 en trio avec Jérôme Gatius et Alain Barrabès, et en 2019 avec Jérôme Gatius, la valeur sûre de la clarinette.
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Nicolas GARDEL (Trompette)
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Jérôme CAPDEPONT (Trombone)
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Baptiste TECHER (Trombone)
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Jérôme LABORDE (Trombone)
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Olivier LACHURIE (Trombone basse)
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Julien DUTHU (Contrebasse)
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Thierry GONZALEZ (Piano)
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Guillaume NOUAUX (Batterie)
07 août : The Rag Messengers
Né de la rencontre entre la batteuse Ophélie Luminati, le clarinettiste Ezequiel Celada et le pianiste Auguste Caron, « The Rag Messengers » s’empare avec bonheur du répertoire des débuts du jazz, de la Nouvelle-Orléans à Harlem.
Ils nous entraînent dans le sillage de musiciens légendaires, de Jelly Roll Morton, inventeur autoproclamé du jazz, aux grands pianistes « stride » des années 20 et 30 ; de Baby Dodds et son frère Johnny au jeune Duke Ellington, le tout avec une musicalité et une authenticité exceptionnels.
La formule piano/clarinette/batterie, très populaire à l’époque, retrouve ici ses lettres de noblesse. Une musique qui n’a pas pris une ride près d’un siècle plus tard !
Ezéquiel CÉLADA (clarinette) fait ses premières armes au conservatoire d’Aix-en-Provence, dans la classe de Jean-François Bonnel, à qui il doit en grande partie son amour du jazz en général, et du jazz classique en particulier. Il est un brillant soliste, non seulement à la clarinette, mais également au saxophone, où l’on peut entendre dans son jeu l’influence pré dominante de Johnny Hodges. Il se produit régulièrement dans différentes formations de Jazz allant du Big Band au duo (Nicolas Koedinger Quintet, The Shoeshiners Band…)
Auguste CARON (piano) s’est formé au JAM avec Philippe Rosengoltz puis au CRR de Montpellier. Ses premières influences sont les grands pianistes « stride » (Fats Waller, James P. Johnson,
Donald Lambert…), mais elles évoluent sans cesse au gré des rencontres. Très actif depuis 2012, principalement dans le sud de la France, on a pu l’entendre dans diverses formations de
Jazz classique (Canibal Dandies, Smoky Joe Combo, Bolden Buddies Big Band…) et plus récemment au sein du quartet qu’il dirige, the Washin’ Machines.
Ophélie LUMINATI commence la batterie à 14 ans, elle se prend de passion pour la musique de la Nouvelle Orléans et joue pendant des heures sur des vieux albums de jazz. En parallèle de ses études au conservatoire et à la fac de musicologie à Toulouse elle intègre le Bardi Manchot (New Orleans music) et commence à se spécialiser dans le style.
Après avoir obtenue son prix au conservatoire et son deug, elle multiplie les expériences de Sideman en France et à ‘internationale, elle se forge une réputation solide de batteuse spécialiste de New Orleans et de Swing jazz.
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Ezéquiel CÉLADA (Clarinette)
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Auguste CARON (Piano)
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Ophélie LUMINATI (Batterie)
12 août : Frank Goldwasser Band (Blues)
Dès la fin des années cinquante, le jazz prend un virage radical en effectuant un retour
prononcé vers le blues et la musique de dance. Puisant par ailleurs abondamment dans
le répertoire gospel sans manquer de profiter de l’engouement de la jeunesse pour le
Rhythm and blues, des fers-de-lance tels les organistes Jimmy Smith, Jimmy McGriff
ou encore Jack McDuff ainsi que les saxophonistes Willis Jackson, Lou Donaldson et
Gene Ammons créent un environnement musical particulièrement propice à des
improvisations incendiaires qui ne manquent pas de satisfaire à la demande d’un public
assoiffé de sensations fortes.
Des artistes de blues tels Junior Parker, Clarence “Gatemouth” Brown ou encore le
père de la guitare blues moderne T-Bone Walker s’exprimeront souvent, dès la fin des
années soixante, dans des contextes musicaux largement inspirés par ce que l’on
appellera plus tard le “jazz graisseux”, ou encore l’Acid jazz”, où l’orgue Hammond B-3 et
le saxophone ténor partagent avec le guitariste le devant de la scène.
Franck « Paris Slim » GOLDWASSER aura au cours de sa carrière l’occasion de travailler avec plusieurs des organistes les plus respectés de la scène californienne des années quatre-vingts et
quatre-vingt-dix, dont Jim Pugh (Robert Cray Band, Gospel Hummingbirds), Louis
Madison (James Brown), Dave Matthews (Etta James, Santana), Dover Weinberg
(Paul Delay, Curtis Salgado, Robert Cray) ou encore Merle Saunders (Grateful Dead,
Bonnie Raitt), ainsi qu’avec les saxophonistes Ron Stallings, Bobby “Spider” Webb, Terry Hanck et C.A. Carr. Après quarante ans passés dans les tranchées de la scène blues de la Côte Ouest
américaine, et ayant eu comme mentors des artistes Californo-Texans tels Lowell
Fulson et Sonny Rhodes, le guitariste-chanteur-harmoniciste Franck L. Goldwasser,
de nouveau présent sur la scène européenne, prend le parti de s’entourer d’un trio
orgue/saxophone/batterie qui lui fournit un contexte ample, puissant et multidimensionnel lui permettant d’évoluer aussi bien dans le blues que dans le funk.
À l’âge de cinq ans, Tommy SCHNELLER fait ses premiers pas au Conservatoire d’Osnabrück, suivis de cours de violon à l’âge de l’école primaire. Grâce à son professeur Hans Schwach, qui était clarinettiste à l’Orchestre symphonique d’Osnabrück, il découvre d’anciens enregistrements de swing, Louis Jordan, Count Basie, Duke Ellington et Satchmo. Tommy Schneller change l’instrument pour le saxophone et devient membre du big band de son école.
Tommy Schneller décrit un concert du pianiste Little Willie Littlefield comme une « expérience musicale clé ». Ce concert se termina par une improvisation à quatre mains avec Christian Rannenberg. Tommy s’impose également comme chanteur. D’autres engagements pour Al Jones et Tom Vieth ont suivi et ont confirmé la carrière de musicien professionnel du saxophoniste. Dans les années 1990, Tommy Schneller déménage à Cologne et devient membre du Richard Bargels Talkin ‘Blues Combo. En 1995, le premier groupe de blues a commencé à travailler avec Frank Biner. Il y joue pour la première fois avec Kevin Duvernay (basse) et Tommie Harris (batterie), qui formeront plus tard la section rythmique de son premier groupe.
Autant qu’il se souvienne, Pascal DELMAS a toujours aimé regarder son père (qui était un batteur de musique française traditionnelle) jouer des rythmes avec des fourchettes et des couteaux à la table de la cuisine. Il n’a pas tardé à s’y mettre, battre ces tambours à peau naturelle en jouant avec les disques de ZZ TOP. Après quelques années de cours de batterie à l’Agostini Drum School (Toulouse) dirigée par Daniel DUMOULIN, il s’envole pour Londres à l’âge de 22 ans en 1992. Il y travaille 5 années avec OTIS GRAND et le Big Blues Band, enregistre et tourne avec Robert Ward, Big Lucky Carter, Earl Green etc…
En 1998, il rentre en France, travaille avec Jeff Zima, enregistre avec le Ray Big Bandompagne des artistes européens et américains.
Pianiste, organiste sur le remarquable Hammond B3 et son célèbre Leslie, Benoît RIBIÈRE est aussi accordéoniste, harmoniciste et chanteur.
1993-1999 fut une période riche en expériences et rencontres. Au sein de diverses formations de blues, il se produisit en 1ère parties avec Jean-Jacques Milteau, Luther Allisson, Lucky Peterson, et en tournées comme accompagnateur du chanteur Chicago Beau
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Franck GOLDWASSER (Guitare, vocal)
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Benoît RIBIÈRE (Orgue Hammond B3-Leslie)
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Tommy SCHNELLER (Saxo)
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Pascal DELMAS (Batterie)
13 août : Deux pianos sur scène, quatre pianistes et une rythmique d’exception
(Blues, swing, boogie…)
Jeune parisien d’origine pakistanaise, âgé aujourd’hui de 19 ans, et connu des spectateurs de Cruis en jazz, Nirek MOKAR revient en 2022 pour un concert au titre étonnant, puisqu’on ne retrouve pas les clichés habituels, nom d’un artiste ou d’un groupe, référence à une ancienne célébrité etc…
Ici, on annonce la couleur : il y aura 2 pianos pour 8 mains, une rythmique à toute épreuve, sans oublier, faute de place dans le titre, d’autres instrumentistes hors pairs, guitare et saxo !
Alors de quoi s’agit-il ? Nirek a été clair en demandant aux organisateurs « est-il possible de jouer un peu plus longtemps que 90 mn ? » donc, les 2 sets de traditionnels, toujours avec entracte, seront prolongés pour permettre à tous les musiciens de s’exprimer ensemble mais aussi en solo et en petite formation afin de nous régaler de blues, boogie, rock/n/roll, swing, rythm’n’ Blues etc… pour ce concert de clôture.
Les sept musiciens qui monteront sur la scène sont connus à Cruis pour les 3 premiers : Stan Noubard-Pacha, Simon Boyer et Nirek, Mokar respectivement guitare, batterie et piano. Nous aurons le plaisir de découvrir les 4 autres musiciens : Michel et César Pastre, père et fils, saxo et piano, avec Bruno Duyé et Christrophe Benz pour les deux pianistes .Nirek MOKAR a eu la chance de pouvoir écouter et voir jouer tous les grands spécialistes du Boogie-Woogie au « Paris Boogie Speakeasy » où travaillait son père quand il était tout petit qu’il a eu le coup de foudre pour le piano Boogie Woogie . Il y a une dizaine d’années, en suivant les conseils de ses aînés ( Jean-Paul Amouroux, Jean-Pierre Bertrand, Jean-Baptiste Franc…) il commence en autodidacte à apprendre sur le piano du Paris Boogie Speakeasy car il n’avait pas de piano chez lui !
Passionné par cette musique et aussi par le Blues et le Rock’n’Roll, il s’y consacre autant qu’il peut aussitôt ses cours terminés. Faisant preuve d’une maturité étonnante et d’un swing exceptionnel, il devient vite le petit chouchou des amateurs de Boogie de tout Paris mais pas que. S’il ne manque pas une occasion de venir faire le boeuf au célèbre Caveau de la Huchette, il a déjà été invité à jouer dans de nombreux festivals en France (Laroquebrou, Blues sur Seine, La Baule Jazz Festival ….) mais aussi à l’étranger ( en Suisse, Angleterre, Hongrie, Norvège et aux USA )
En Juillet 2016, il s’achète enfin un piano (numérique) pour pouvoir s’exercer chez lui au casque sans déranger les voisins !
Stan NOUBARD-PACHA, à la guitare, a une belle carrière de Bluesman, au côté de Benoit Blue Boy et de nombreux artistes américains en tournées…
Stan sera associé à la batterie Simon BOYER, tous les deux souvent accompagnants de nombreux Bluesmen de grand talent français ou étrangers ;
Michel PASTRE est né à Nîmes en 1966. Musicien de jazz autodidacte, il devient professionnel en 1989 avec l’orchestre Caroline Jazz Band. De 1991 à 1998, il fait partie de l’orchestre Banana Jazz avec lequel il enregistre et tourne en France (Marciac, Ramatuelle etc…) et à l’étranger, notamment aux Etats-Unis (Aspen) et en Espagne (Barcelona, San Sebastian etc…). Il est aussi un membre important du Tuxedo Big Band depuis sa création en 1991 jusqu’en 2000.
En 1999, il crée le Michel Pastre Big Band, organise une tournée en septet avec Al Casey et Bubba Brooks, qui fera également l’objet d’un premier disque sous son nom. L’Académie du Jazz lui décerne le prix Sidney Bechet 1999.
César PASTRE est né en 1994 à Montpellier. Baigné dans le swing depuis sa plus petite enfance, le fils de Michel Pastre, l’excellent saxophoniste ténor et leader de big band s’est formé en autodidacte avant d’intégrer le Conservatoire municipal Nadia et Lili Boulanger, dans le IXe arrondissement de Paris. Fraîchement sorti des études, César Pastre –qui a suivi un cursus parallèle sur la scène du jazz, avec son père, en particulier au Caveau de La Huchette. César retrouve régulièrement Michel pour des échanges intergénérationnels et parfois pour des remplacements au sein du big band de Michel Pastre, comme ce fut le cas au Méridien en 2016.
Bruno DUYÉ, autodidacte, est piqué par le virus du boogie à l’âge de 16 ans, lorsqu’en vacances à La Roquebrou, village de son grand-père, il assiste à un concert de Jean-Paul Amouroux. Coup de foudre pour cette musique ! Il monte à 19 ans un duo avec Christophe Benz.
Christophe BENZ, complice et ami de Bruno Duyé, après une formation classique, découvre le boogie à 19 ans au festival de La Roquebrou. C’est décidé, il célèbrera la musique d’Albert Ammons, Pete Johnson et Meade Lux Lewis.
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Nirek MOKAR (Piano)
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César PASTRE (Piano)
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Bruno DUYÉ (Piano)
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Christophe BENZ (Piano)
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Michel PASTRE (Saxo)
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Simon BOYER (Batterie)
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Stan NOUBARD-PACHA (Guitare)
2021 : 22ème festival « Cruis en Jazz »
06 août : Harlem Serenaders Septet (New Orleans)
Avec l’apparition du swing, le jazz est rapidement devenu plus célèbre qu’il ne l’avait jamais été auparavant. « Harlem Serenaders Septet » a choisi pour sa nouvelle création d’illustrer avec passion le répertoire de la plus belle période du jazz swing, celle des petites formations de Duke Ellington. Les arrangements sont retranscrits et joués exactement comme à l’époque, avec une énergie et une vitalité exceptionnelle.
Un répertoire très dansant, très virtuose qui met en valeur le saxophone de Johnny Hodges, élève de Sidney Bechet, et la clarinette de Barney Bigard, l’un des plus fameux clarinettistes de la Nouvelle Orléans.
L’orchestre propose un voyage dans les années 30, époque ou la radio, le swing, la danse s’invitent dans toute l’Amérique.
Renaud Perrais n’est pas un inconnu des spectateurs de Cruis en Jazz, puisqu’il se produisit avec Kid Dutch en 2018. Musicien Multi-instrumentiste, leader d’orchestres et musicien Free Lance de la région marseillaise, Renaud joue la clarinette, les saxophones et la trompette. Arrangeur si nécessaire, il assure le pupitre des chœurs sur demandes spéciales. Son parcours professionnel lui fit partager la route de nombreux groupes (Harlem Fantasy Orchestra, Small Swing machine…), de musiciens de renommé (Irakli, Daniel Hulk, Claude Luter…) et de nombreux festivals (Marciac, Lourmarin, Limoux…).
Après un faux départ en IUT de Chimie environnement, Marie Gottrand rencontre par hasard un piano et décide à l’âge de 18 ans de se consacrer à la musique ! Elle étudie alors le piano classique auprès du pianiste et compositeur Jean-Jacques Di Tucci et suit parallèlement des heures de cours de musicologie à la fac de Montpellier où elle obtient son Master I. Avec sa double formation classique et jazz, elle s’intéresse aussi beaucoup au chant jazz et à la chanson française. Accompagnatrice de chanteurs et de comédiens tout d’abord (soirées cabarets à Théâtre et Chansons d’Aix en Provence (2010-2013), Souviens-toi Barbara (spectacle musical…, pianiste de jazz ensuite, dans le duo Just You Just me (Adrien Coulomb à la contebasse), le jazz’on quartet (2011-2012), aujourd’hui, ses talents vont du piano à l’arrangement jazz, en passant par la composition, l’accompagnement et les chœurs.
Né en 1986, Hugo Soggia (trombone) débute la musique à l’âge de 7ans à l’école de musique de Pertuis, et poursuit ses études au conservatoire de Marseille, au CRR de Paris où il suit une formation classique/jazz. Il enseigne également à la cité de la musique à Marseille de 2016 à 2018. Il joue régulièrement dans différents orchestres et formations de la région.
Sylvain Avazeri étudie la trompette à l’IMFP et au conservatoire de Marseille. En 2007, il obtient son DEM de Musiques Actuelles. Trompettiste, il joue aussi du soubassophone. Evoluant dans de nombreuses formations, il s’adapte facilement à des styles très variés comme le New Orleans, le be-bop/hard bop, la soul, le funk, le reggae et les musiques improvisées.
Yannick Destrée commence le saxophone baryton à l’âge de 8 ans, en classe de jazz du conservatoire d’Aix en Provence, été à IMFP de Salon de Provence. Depuis 1998, il aborde divers registres, Musiques actuelles, jazz dans de nombreuses formations.
Nghia Duong (Contrebasse) est né à Hanoï en 1990. Il découvre la guitare et le chant à 14 ans principalement en autodidacte. C’est en 2014 que Nghia démarre sa formation de contrebasse classique auprès d’Elisabeth Vanthomme au conservatoire de Nice. Deux ans après, il y intègre la classe de jazz et s’y produit entre autres avec le Big Band du conservatoire de Nice. Installé depuis fin 2017 à Aix-en-Provence, Nghia approfondie l’esthétique jazz de la contrebasse auprès de Jean-François Bonnel tout en participant à plusieurs formations aux esthétiques variées (Harlem Serenaders, LMN Trio, Virago, Djazikistan, Jazz & Java).
Jeremy Fernand Marron, accordéoniste, batteur, washboardiste et guitariste, est né en 1987 en Ardèche. Autodidacte jusqu’à son entrée dans la classe de jazz du conservatoire d’Aix-en-Provence en 2009, il apprend avec Jean-François Bonnel, les styles New-Orleans et swing, ainsi que le Cool Jazz et ses arrangements. À la batterie, il cherche à retrouver le son des premiers batteurs de jazz dans le DixHit Jazz Band et le Dixilexik Washboard Four, et intègre occasionnellement plusieurs formations de jazz traditionnel tel que le NoOne But Five, les Cinquopathes, le Gluten Free Five…
Renaud Perrais (clarinette et saxo)
Marie Gottrand (Piano)
Hugo Soggia (Trombone)
Sylvain Avazeri (Trompette)
Yannick Destrée (Saxophone Baryton)
Nghia Duong (Contrebasse)
Jeremy Fernand Marron (Batterie)
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07 août : Conférence sur la clarinette dans le jazz
Le samedi 7 août à 11h à la librairie Le Bleuet de Banon, une conférence se tiendra sur la clarinette dans le jazz, avec Jérôme GATIUS (Clarinette) et Alain BARRABÈS (piano).
Tout sur les maîtres de la clarinette !
07 août : Le Quartet (New Orleans)
À la trompette, un jeune prodige, Alexis BOURGUIGNON, pétri de jazz depuis tout petit, ayant tous ses prix. Très sollicité, du haut de ses 24 ans, son emploi du temps ressemble à celui d’un ministre, mais en plus gai. Le Paris Swing Orchestra, le Red Star Orchestra, Spirit of Chicago, Electro de luxe, Pink Turtle, tournées d’M Pokora, Olivia Ruiz et N’oubliez pas les paroles sur France 2. Ses influences majeures restent Wynton Marsalis et Leroy Jones. Quelle bonne idée…
À la clarinette, un jeune prodige, Jérôme GATIUS, que le public du festival Cruis en Jazz a déjà eu l’occasion d’apprécier à plusieurs reprises. Discret, modeste mais tellement doué, il est imprégné de cette musique qui nous est chère. Il suit son cap, s’envole doucement vers les sommets de l’art du swing, pétri des chorus des Darnell Howard, Edmond Hall, Sidney Bechet, Albert Nicholas et bien sûr Evan Christopher. Mais attention, son langage, totalement personnel, le rend unique. Ceci explique ses nombreuses participations aux festivals tant dans l’hexagone que partout en Europe, mais aussi à la Nouvelle Orléans où il fut invité à se joindre aux meilleurs locaux pour jouer dans le prestigieux et mythique Preservation Hall. La reconnaissance de ses pairs à ce niveau vaut toutes les récompenses.
Au washboard, un un peu moins jeune prodige, Thierry BOURGUIGNON, père d’Alexis. Il débute l’apprentissage de la trompette à l’âge de 10 ans au sein de l’école de musique de l’harmonie de son village. Après un cursus classique au Conservatoire en formation musicale et instrumentale ainsi qu’en Direction d’Orchestre, il est engagé en 1988 en qualité de chef d’orchestre par la Société Philharmonique de la Souterraine et l’Orchestre Départemental de la Creuse. Attiré également par la pédagogie, il enseignera durant de nombreuses années la formation musicale et l’éducation musicale. Il continue aujourd’hui encore, de mener entre autres de nombreuses actions de formation pour les encadrants ou les chefs des sociétés musicales. Tubiste, batteur et “washboardiste’’ actif et très éclectique, il intervient dans de nombreuses formations : Caïman Swing, Rue des Lilas, Sonacinq, Ladies’ Pop, Rive Gauche trio ou encore au sein du New Washboard Band avec lequel il a enregistré deux albums dont un a été primé dans la revue Jazzman. Invité dans bon nombre de festivals, Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des spécialistes du washboard en France et considéré par Gilbert Leroux comme étant son plus proche disciple. Passionné depuis son enfance par le jazz, il dirige depuis 20 ans le Festival d’automne en Creuse de Jazz à La Sout (La Souterraine). De plus, sa passion et sa grande connaissance de l’Orchestre d’Harmonie lui vaut de siéger au bureau exécutif de la Confédération Musicale de France.
Au piano un encore moins jeune prodige : Alain BARRABES, lui aussi bien connu des spectateurs de Cruis… Depuis quarante ans, il caresse ébène et ivoire dans toutes sortes de formations, festivals, concerts.
Son jeu de piano avec une main gauche solide et efficace s’inspire de ceux de Fats Waller, Ralph Sutton, Cliff Jackson. Il lui permet d’accompagner complètement les solistes et de les pousser au meilleur en toute complicité. Ses influences ne se bornent pas aux pianistes stride mais incluent aussi les maîtres plus récents. En fait tout ce qui swingue le rend heureux. Le CD « Echoes of spring » (2015) en duo avec Jérôme Gatius reçut un fort bel accueil de la critique et bénéficia de plusieurs passages à France Musique.
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08 août : Sophie Teissier Quartet « Dear Ella » (Swing)
Mr Nicolas SERRET remplace Mr Thierry LAROSA à la batterie.
Sophie Teissier entre dans le monde de la musique dès l’âge de 5 ans avec l’apprentissage du piano, elle commencera à se former au chant à partir de 11 ans. Elle suit alors parallèlement une formation danse-études au Conservatoire de Danse d’Avignon. « Tombée dans la marmite » de la musique dès le plus jeune âge, sa maman étant elle même chanteuse-pianiste, elle fera ses premières apparitions sur scène à l’âge de 7 ans. Elle suivra ensuite des cours de chant variété au sein de l’association APROMU basée dans le Luberon.
Sophie commence à s’intéresser au jazz très tôt, se perfectionne lors de master-classes avec Thierry Péala, Roger Letson, Jérôme Duvivier, Andy Emler, … Sa rencontre avec Roger Letson la conforte dans l’idée de continuer sur la voie(x) du jazz. Elle se professionnalise en 2009, et décide alors de créer la formation Kiproco (sextet de jazz reprenant des standards de la pop). Le quartet sort son premier album « First Journey » en Avril 2018.
Loïc Fauche commence la pratique instrumentale, à 7 ans, par l’étude du violon au Conservatoire d’Annecy. Il découvre le piano à 10 ans et entreprend des études de piano classique dans les Conservatoires de Valence puis Avignon. Après l’obtention de Diplômes de Fin d’Études en Piano et Musique de Chambre, se découvre petit à petit une réelle passion pour le jazz. Loïc décide alors de se perfectionner en étudiant deux années à l’IMFP de Salon-de-Provence aux côtés de Mario Stantchev et Pierre Cammas, puis de nouveau au Conservatoire d’Avignon en classe jazz avec Julien Tamisier, obtenant le D.E.M. (médaille d’or) en 2008. Il se professionnalise en 2004. De la technique, beaucoup de musicalité, un jeu «perlé». Influencé par plusieurs pianistes dont Michel Petrucciani, Kenny Barron, Emmanuel Bex, Pierre De Bethmann, Laurent De Wilde, Robert Glasper, Herbie Hancock, Eddy Louiss, Manuel Rocheman, Jacky Terrasson, etc.
Après avoir rencontré le jazz en étudiant la basse électrique à la MJC de Martigues, Adrien Coulomb entre à l’IMFP de Salon de Provence en 2005 où il étudie pendant 5 ans au cours desquels il reprend et adopte la contrebasse. Il étudie également dans les conservatoires nationaux de région de Marseille et Aix en Provence, auprès de professeurs comme Jean Luc Lafuente et Jean François Bonnel. Diplômé EMEN (premier diplôme européen des musiques de jazz) en 2010, il dirige aujourd’hui un atelier en cycle loisir à l’Imfp et y effectue des remplacements ponctuels. Adrien joue au sein de diverses formations jazz : Jazz & Prohibition (Cruis en jazz 2019) avec notamment Loïc Fauche et Sophie Teissier, le quintet de Claude Basso, le duo Just You Just Me avec Marie Gottrand… Ainsi que des projets autour de la chanson française ou des musiques amplifiées, notamment « Souviens-toi Barbara », avec Marie Gottrand et Gisèle Bermond et Stuff ( funk, rock ) ! Aujourd’hui Adrien fait partie du paysage de la scène jazz marseillaise et participe à de nombreuses collaborations avec des musiciens régionaux : Benjamin Guimbert, Pascal Aignan, Jérome Pigeart…
Nicolas SERRET : Après l’obtention de son DEM de Jazz en 2004 et un Deug en musicologie en 2000, Nicolas Serret crée le collectif Zébracorde, pour la promotion du jazz en Drôme- Ardèche (concerts, masterclass…) en 2008.Professeur de batterie depuis 2011 à Jazz Action Valence et à l’ENM de Valence, Nicolas s’illustre sur scène avec le Magnetic Orchestra et Anne Sila (Jazz à Vienne, Festival d’Enghien-les-bains, Rhino Jazz festival, etc.),Siam trio, Michel Fernandez 4tet, Inlab 4tet, Inua 5tet …
En 2012-2014, il sera lauréat du tremplin Jazz en Drôme avec le groupe Magnetic Orchestra.En 2018 il crée Earz! 5tet, combo jazz, un répertoire de compositions originales.
Ce concert Cruis en Jazz, est un hommage à Ella Fitzgerald. Née le 25 avril 1917 à Newport News et morte le 15 juin 1996 à Beverly Hills, Ella Fitzgerald est une des plus importantes et célèbres chanteuses du jazz vocal de l’histoire du jazz, avec une tessiture de trois octaves, remarquable pour la pureté de sa voix et sa capacité d’improvisation, particulièrement en scat.
Sophie TEISSIER (chant)
Loïc FAUCHE (piano)
Adrian COULOMB (contrebasse)
Nicolas SERRET (batterie)
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13 Août : Awek (Blues)
Çà se prononce comme c’est écrit, il faut dire le W ! C’est de l’occitan, « ahuec », qui veut dire le feu mais est devenu dans le sud une expression voulant dire «à fond » Awek va-t-il mettre le feu dans la cour du cloître de Cruis ?
Awek, c’est 25 années sur les routes, à travers le monde, à user l’asphalte pour écumer les clubs et les festivals, r des scènes petites ou grandes, sans jamais faillir ni défaillir. Vingt-cinq années de passion pour ce Blues envoûtant voire enivrant, tel un dévouement. Onze albums et plus de 1700 concerts prouvent que le groupe s’est totalement investi dans cette aventure. AWEK n’a jamais cessé d’évoluer en gardant l’âme originelle, par respect, sincérité et simplicité. Des récompenses en France et aux USA : élu meilleur groupe français en 2004 et 2005, prix Cognac Blues Passions en 2008, finaliste à l’IBC de Memphis (USA) en 2008, prix du meilleur harmoniciste à l’IBC (USA) en 2011, premier groupe français à l’EBC de Berlin (Allemagne) en 2011, plusieurs fois numéro 1 au Power Blues, classement des albums par le Collectif des Radios Blues (CRB)…
Invité dans nombre de festivals prestigieux tels que Jazz à Montréal (CA), Jazz à Vienne, Jazz in Marciac, Cognac Blues Passions, Cahors Blues Festival, Blues sur Seine, Nancy Jazz Pulsation, Tanjazz (Maroc), Playing With Fire à Omaha (USA), et tant d’autres… En ouverture d’artistes légendaires comme BB King, The Blues Brothers, The Yardbirds, John Mayall, Rickie Lee Jones, Tinariwen, Zucchero, Texas…
En Janvier 2019, Awek a joué l’œuvre de William Russo « Three Pieces For Symphony Orchestra and Blues Band » avec l’orchestre symphonique Pasdeloup sous la direction de Jean François Verdier à la Philharmonie de Paris.
Il suffit de les avoir vus une fois pour se demander ce qu’il faut admirer d’abord : l’harmonica précis et virtuose de Stéphane Bertolino (Award du meilleur harmoniciste à l’International Blues Challenge), le drive irrésistible de la rythmique de Joël Ferron (basse) et Olivier Trebel (batterie) ou la guitare inventive et la voix lumineuse de Bernard Sellam.
Invité par AWEK, Sébastien TROENDLÉ au piano, est né en Alsace en 1977. Il s’est formé à l’école de jazz de Bâle en Suisse et est aujourd’hui musicien de scène et de studio. Ses projets musicaux sont très divers tant dans ses influences que dans la forme de spectacles qu’il présente sur scène : du concert solo au BD-concert en passant par le ciné-concert ou les spectacles musicaux pluridisciplinaires (musique, théâtre).
Connu comme « le pianiste au ballon », il se sert en effet d’un ballon de gymnastique en guise de siège.
Son premier rapport avec la scène se passe très jeune puisqu’il commence à animer des soirées avec son père vers l’âge de 6 ans. Il rejoint ensuite un premier groupe de rock avec ses amis en 1995, et un big band de jazz dans sa ville de naissance : le Saint-Louis blues band. Sébastien Troendlé entre à l’école de Jazz de Bâle (Suisse) devenue aujourd’hui le Jazzcampus, y passe son bac et intègre la section professionnelle dans cette même école. Il en sort diplômé en 2001.
Sébastien Troendlé s’est spécialisé en ragtime et en boogie-woogie qu’il joue principalement en piano solo. Son projet global Rag’n Boogie est né d’une démarche de promotion du ragtime et du boogie-woogie et de préservation de ce patrimoine musical.
Bernard SELLAM : chant, guitare
Joël FERRON : basse
Olivier TREBEL : batterie
Stéphane BERTOLINO : harmonica
Sébastien TROENDLÉ : piano
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14 août : The One Eyed Cats (Rhyrhm’n’blues, boogie, rock’n’roll
Eddie GAZEL, jeune chanteur de 29 ans et Nirek MOKAR, jeune pianiste de 17 ans sont deux amis passionnés par les mêmes genres musicaux, le Rhythm’n’Blues, le Boogie Woogie et le Rock’N’Roll. Eddie a grandi avec une famille de musiciens notamment son père et son oncle. À 18 ans, il découvre l’ambiance des concerts et n’a plus qu’un objectif en tête, devenir chanteur et transmettre sa passion. En plus, il écrit de superbes compositions.
Nirek MOKAR a lui aussi découvert cette musique tout jeune, quand il avait 4-5 ans grâce à des soirées privées au Paris Boogie Speakeasy où son Papa l’amenait. Un lieu unique où tous les meilleurs musiciens venaient « jammer ». Il a appris en écoutant et en suivant les conseils des pianistes de boogie woogie. Ils ont chacun un groupe sous leur nom et même des albums. Ils ont donc décidé de monter un groupe ensemble pour faire revivre cette musique si joyeuse, grâce à leur talent, leur jeunesse et leur fraîcheur.
Évidemment, ils se sont entourés des meilleurs musiciens du milieu pour cette aventure !
Simon BOYER (batterie) et Thibaut CHOPIN (contrebasse) ont joué plus de 1000 concerts ensembles pour accompagner de nombreux artistes tels que Mike Sax Gordon, Nico Duportal, Louisiana Red, Julien Brunetaud… pour n’en citer que quelques uns… En bref, c’est la rythmique en or !
Stan NOUBARD-PACHA (guitare) est LE guitariste de blues français! Il a été élu meilleur guitariste de blues français en 1999, 2000 et 2003 par les trophées France Blues et le meilleur accompagnateur de blues en 1999. Il joue avec Benoît Blue Boy, et accompagne des légendes de passages en Europe tels que Lazy Lester, Big Bill Morganfield (Fils de Muddy Waters)…
Claude BRAUD (saxophone ténor) a une géante carrière de jazzman. Il a joué avec Lillian Boutté, Les Gigolos, Megaswing, Blues de Paris, Saxomania… Il a un gros son, un swing énorme et une gentillesse sans limite. Un maître au swing ensorcelant et à l’énergie débordante !
Mat LE ROUGE (saxophone ténor) joue depuis une vingtaine d’années et donne également des cours. Il a le rock en lui et aime toutes les musiques qui bougent, d’ailleurs vous verrez il bouge beaucoup sur scène! Il a joué avec Big Jay McNeely, Llyod Price… Il joue actuellement avec Cat Lee King, Matthieu Boré… Concernant le répertoire citons Willie Egans, Bobby Darin, Smiley Lewis, Bill Johnson, Fats Domino, Johnny Otis, Big Joe Turner et bien d’autres…
Donc, un groupe où 2 jeunes passionnés prêts à tout pour faire vivre cette musique, se sont entourés des meilleurs musiciens du style… The One Eyed Cats est l’avenir du Boogie Woogie, du Rhythm’n’Blues et du Rock’n’Roll !
Eddie GAZEL: Chant
Nirek MOKAR: Piano
Thibaut CHOPIN: Contrebasse
Simon BOYER : Batterie
Claude BRAUD: Saxophone ténor
Mat LE ROUGE :Saxophone ténor
Stan NOUBARD-PACHA: Guitare
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2020 : 21ème festival « Cruis en Jazz »
Suite à l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes, et en raison de l’incertitude des mesures de déconfinement qui seront prises, et de l’impossibilité de nous conformer aux prescriptions de Monsieur le Ministre de la Culture en matière de « petit festival rural », la seule issue à cause de la pandémie de Covid-19, pour ne pas mettre en danger les artistes, le public et nos partenaires, est l’annulation du Festival Cruis en Jazz 2020.
C’est une décision douloureuse, tant pour le travail fourni par l’équipe de bénévoles pour préparer cet évènement attendu, que pour la situation critique dans laquelle se trouvent les artistes, intermittents du spectacle, l’hôtel-Restaurant qui devait les accueillir, ainsi que tous nos partenaires backline, location d’instruments, nos sponsors et mécènes.
Votre déception est, certes, aussi grande que la mienne, cependant j’espère vous retrouver tous à l’été 2021 pour la 22eme édition du Festival Cruis en Jazz.
Prenez soin de vous.
Yvette Michau,
Présidente de l’Association, l’Aven
Cruis en jazz
2019 : 20ème festival « Cruis en Jazz »
Dernière minute : Pour le concert du 10 août, Pierre CAS sera remplacé par Michel PASTRE (Saxophone).
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20ème anniversaire !!!! Programmation spéciale !
Sous le parrainage de Jérôme Gatius, clarinettiste
Pour ce vingtième festival, l’association l’AVEN a le plaisir d’offrir un spectacle gratuit
1er août : Jazz & Prohibition (Musique des années folles)
Sur réservation uniquement – Nombre de places limité
Cruis en Jazz étant un festival de musique New Orleans, c’est tout naturellement que nous commençons ce spectacle supplémentaire par la musique des années folles, dans le répertoire que l’on pouvait entendre dans les « speakeasies » (bars clandestins américains) à l’époque de la prohibition.
Ragtime, charleston, swing seront au menu de cette soirée, qui ne se passera pas à New-York ou Chicago, mais à Cruis dans la cour du cloître.
Jazz & Prohibition est composé de :
Adrian COULOMB (contrebasse) passe de la basse électrique à la MJC de Martigues à la contrebasse à l’IMFP de Salon. Outre J&P, il joue avec diverses formations jazz et projets autour de la chanson française ou des musiques amplifiées, notamment « Souviens-toi Barbara ». Influencé par Charles Mingus, Ray Brown et bien d’autres, Adrien fait partie du paysage de la scène marseillaise. ..
Loïc FAUCHE (piano) commence par le violon au conservatoire d’Annecy dès l’âge de 7 ans. Il découvre le piano à 10 ans, et entreprend des études de piano classique au conservatoire de Valence puis Avignon. Il obtient les diplômes de fin d’études en piano et de musique de chambre, avant de se découvrir une passion pour le jazz. Il se perfectionne alors pour cette musique pour passer professionnel en 2004. Ses mentors sont Michel Petrucciani, Laurent de Wilde, Herbie Hancock etc.…
Martial REVERDY (clarinette) est tombé amoureux de son instrument en écoutant Pierre et le Loup de Prokofiev ; il en apprend la technique au conservatoire classique, avant de basculer dans le monde de l’improvisation et du jazz, d’abord en autodidacte, puis auprès de musiciens comme André Villéger, Michel Zenino, ainsi que des cours d’arrangement avec Yvan Julien. Il collabore avec de nombreux musiciens dont certains vont évoquer des souvenirs auprès du public du festival, comme Daniel Huck, Éric Luter Et bien sûr Jazz & Prohibition.
Philippe ROUSSELET (batterie) est un musicien de scène, autodidacte et formé au jazz, funk, blues, pop, musiques du monde et même opérette. Il est souvent accompagné de Daniel Huck, Ted Curson, Roger Guérin et bien d’autres sur les scènes internationales. Il poursuit actuellement ses aventures musicales avec le 7tet « Affinity » de Richard Groulx, de « Bellevue swing » et bien sûr J&P dans la musique des années folles.
Sophie TEISSIER (chant) entre dans le monde de la musique à 5 ans en piano. Elle se forme au chant à 11 ans tout en suivant une formation danse au Conservatoire de danse d’Avignon. Elle s’intéresse très tôt au jazz et se perfectionne dans les masters classes avec Thierry Péala, Roger Letton, Jérôme Duvivier et Andy Emler. Elle s’initie au chant lyrique avec la soprano Claudia Fioré ainsi qu’au théâtre dans la compagnie de la Tarasque à Avignon. Sa rencontre avec Roger Letson, la conforte dans l’idée de continuer sur la voie(x) du jazz. Elle se professionnalise en 2009 tout en complétant sa formation au sein de l’IMFP de Salon. Actuellement impliquée dans plusieurs formations, « All That Jazz », « Aquarela Do Brasil », « Snap Fingirls »,… elle se consacre également au « Sophie Teissier Quartet » constitué récemment avec Loïc Fauche, Adrien Coulomb et Thierry Larosa.
2 août : Clarinet summit (New Orleans)
Passionnés de jazz classique et de swing, chacun de leur côté, Paul Cheron et Jérôme Gatius écument les festivals de jazz jusqu’au jour où ils décident de se réunir autour d’un projet commun et de créer une formation dans la lignée des fameux duos Bob Wilber/Kenny Davern, Barnay Bigard/Claude Luter
Pour mener à bien ce projet, ces deux fous de clarinette ont décidé de croiser leur swing flamboyant avec un trio d’exception, composé du pianiste Harry Kanters, de Laurent Vanhée à la contrebasse et de Guillaume Nouaux à la batterie.
Jérôme GATIUS, clarinette, parrain de notre 20ème festival. Le public de Cruis le connaît bien. Discret, modeste, c’est un surdoué de la clarinette, mais aussi du saxophone comme nous avons pu l’apprécier au cours du dernier festival. Il participe à de nombreux festivals, en France, en Europe, mais aussi à la Nouvelle Orléans où il fut invité à se joindre aux meilleurs locaux pour jouer dans le prestigieux et mythique Preservation Hall. La reconnaissance de ses pairs à ce niveau vaut toutes les récompenses.
Paul CHERON, clarinette, après des études classiques, il opte pour le jazz et le saxophone. En 1990, il crée et dirige le TUXEDO Big Band dans le but de faire revivre l’ère “swing ”, les années 40 et l’époque des grands orchestres de jazz et des fabuleuses nuits du Savoy Ballroom ou de l’Apollo. Paul Chéron et Jérôme Gatius se sont rencontrés lors d’un « boeuf » et ont senti tous les deux que « çà collait entre eux ».
Harry KANTERS, pianiste hollandais virtuose dans les différents styles du jazz traditionnel. Sa spécialité comprend Ragtime, la Nouvelle-Orléans, Stride, Swing et le début de Bebop. Avec son vaste répertoire, Harry est un pianiste très recherché auprès de divers groupes. En 2016, il a célébré son 40e anniversaire par un concert à guichets fermés lors du Breda Jazz Festival. Harry Kanters joue sur de nombreuses scènes du BeNeLux mais bien au-delà comme aux États-Unis, au Japon et en Tasmanie.
Laurent VANHÉE, contrebasse, découvre la musique grâce à son père, Patrick Vanhée, clarinettiste et saxophoniste de jazz. Il se consacre à l’étude de son instrument au conservatoire de Limoges, puis à Tours où il obtient un DEM de contrebasse, ainsi qu’une licence de musicologie. Peu à peu au cours de ses études, il bascule du classique au jazz en jouant dans plusieurs formations. En 1998, il rencontre Éric Luter, puis entre dans le groupe « Pink Turtle » en 2007, avec lequel il enregistre de nombreux disques et participe à 250 concerts internationaux. Il est également sollicité par des compagnies de spectacles vivants comme « Coin à Tours », « La java des Gaspards »…
Guillaume NOUAUX, se passionne très jeune pour la batterie et se dirige rapidement vers le jazz. Il s’est produit sur les plus grandes scènes et festivals de jazz en France et participe régulièrement à des tournées à travers le monde. Sur scène ou en studio, il a travaillé avec de nombreux artistes de renommée internationale, tels que: Chuck Berry, Michelle Hendricks, Evan Christopher, Bob Wilber, Scott Hamilton, Steve Lacy, Leroy Jones, Jason Marsalis, Didier Lockwood et bien d’autres. En tant que leader, il est élu « Artiste révélation de l’année » en 2007 par la revue Jazz Magazine. En 2011, il se voit décerner le Prix Jazz Classique de l’Académie du Jazz. En 2014, il rend hommage à quatorze grands batteurs de la swing era dans le disque « Drumology » en compagnie du Tuxedo Big Band et reçoit le Prix Spécial du Jury 2014 du Hot Club de France. »Drumology » figurera également dans la sélection des meilleurs disques de l’année par la revue Jazz Hot. En 2016, c’est son disque en trio « Here Comes The Band » (avec Jérôme Gatius à la clarinette) qui fait l’unanimité de la presse spécialisée: « CHOC » Jazz Magazine, « ELU » Citizen Jazz, « INDISPENSABLE » Jazz Hot, « INDISPENSABLE » Jazz News. Plusieurs autres albums auxquels il participe en tant que sideman reçoivent le Prix du Hot Club de France (2005, 2006, 2007, 2015), ainsi que le Prix de l’Académie du Jazz (2013, 2017). Très actif en studio, il a participé à l’enregistrement de plus de 80 albums, ainsi qu’à plusieurs séances pour la radio, la télévision, et pour le cinéma. La revue Jazz Hot le présente comme « l’un des grands batteurs jazz d’aujourd’hui », tandis que Batterie Magazine le décrit comme « sans aucun doute l’un des plus grands stylistes français de l’histoire de notre instrument ». En tant que pédagogue, il est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence dans l’étude de la batterie jazz: « Jazz Drums Legacy, le langage de la batterie jazz » (2Mc Éditions, 2012) et « Jazz Brushes » (2Mc Éditions, 2018). Titulaire du Diplôme d’Etat de professeur de musique (DE Jazz), il intervient régulièrement dans toute la France lors de conférences et master-classes. Batteur incontournable de la scène jazz classique européenne, il est aujourd’hui unanimement reconnu par ses pairs et par la presse comme l’un des meilleurs spécialistes du genre.
3 août : Guillaume Nouaux – Le langage de la batterie jazz (ATTENTION Conférence)
Un moment convivial avec de nombreuses démonstrations à la batterie, des explications et des écoutes d’extraits musicaux, une approche pédagogique ludique sur les spécificités du jazz à la batterie et l’apport des principaux batteurs qui ont marqué son histoire. Développées dans le but d’être accessibles par tous: musiciens ou pas, mélomanes et simples curieux seront les bienvenus. Ils pourront y découvrir et apprendre de nombreuses choses sur les origines de l’instrument, le rôle du batteur de jazz au sein d’un groupe, l’évolution des techniques de jeu et tous ces fondamentaux qui sont aujourd’hui à la base du langage de la batterie jazz. Une conférence qui couvre une présentation de la batterie dans ses domaines de prédilection: les origines de la batterie, le jazz et son évolution à La Nouvelle-Orléans, la swing era et les batteurs de big band, le bebop… et plus généralement une présentation complète des spécificités du jazz classique à la batterie. Raconter l’histoire est une chose, mais la recréer dans l’instant en est une autre. C’est là toute la gageure et l’approche vivante de cette rencontre “Le langage de la batterie jazz ». Un excellent moyen pour découvrir ou redécouvrir la batterie à travers le jazz. Après avoir assisté à cette conférence, vous ne devriez plus jamais entendre la batterie de la même manière !
Conférence à la librairie du Bleuet à Banon, le samedi 3 août 2019 à 11h00. Entrée libre.
3 août : Jérôme Gatius Quintet » Bechet on the air » (New Orleans)
2019 marque l’année du 60ème anniversaire de la disparition de Sidney Bechet, compositeur et interprète de génie, virtuose de la clarinette et saxophone soprano.
Ce géant du jazz, originaire de la Nouvelle Orléans, était une star en France dans les années 50 : plus d’un million de disques vendus et des tubes incontournables comme « petite fleur », « les oignons ». Son nom évoque irrémédiablement la grande époque de Saint Germain des Prés et selon Duke Ellington, Sidney Bechet était simplement « le plus grand soliste et créateur de l’histoire du jazz ».
Le Jérôme Gatius Quintet lui rend hommage, reprenant tous les succès qui ont marqué l’histoire du jazz.
Jérôme GATIUS (clarinette)
Harry KANTERS (piano)
Laurent VANHÉE (contrebasse)
Guillaume NOUAUX (batterie)…. Voir le 2 août…
Baptiste TECHER,Trombone, commence l’instrument à l’âge de huit ans à Saint-Justin avec Jean-Philippe Dumoulin puis avec Jérôme Capdepont. Il intègre le collège Jazz de Marciac et obtient en 2005 un D.E.M. Jazz dans la classe de Jacky Bérécochéa au Conservatoire des Landes. Il poursuit ses études au C.N.S.M. De San Sebastien. En clôture du 12ème festival « Jazz en mars » à Tarnos dans les Landes, en 2017, le jury du Tremplin jazz et le vote du public ont désigné, sans appel, Baptiste Techer comme lauréat.
4 août : Les Oignons « Tap That Jazz » (New Orleans)
Depuis 2005, « LES OIGNONS », groupe de jazz & claquettes, affichent haut les couleurs d’un jazz New-Orleans dit « actuel ». Après 3 disques enregistrés, des scènes de festivals de jazz traditionnel (DixieDays, Sancy Snow Jazz, Jazz Aux Sources, Jazzabar…) ou hétéroclites (Jazz In Marciac, Charlie Jazz Festival, La Londe Jazz Festival…), « LES OIGNONS » accueillent un 6ème élément : la chanteuse June Milo et mettent en scène leur répertoire « TAP THAT JAZZ » pour en faire un spectacle à part entière. Ils remanient leur formule, avec l’arrivée de Dominique Mandin au saxophone ténor, Rémi Oswald au banjo et Raphaël Martin au sousaphone. Julien SILVAND, qui dirige le groupe, est également leader de Julien Silvand all stars, et co-dirige Ju Ju Woodoo, Be Bop Stompers… il est également musicien dans de nombreux groupe comme un trio avec June Milo, PG Project, Signé Denise, humour musical & chanson française. Il est également titulaire d’un certain nombre d’exploits dont en voici quelques uns : * J’ai interprété Pierre et Le Loup sur patins à roulettes, * J’ai joué de la trompette les yeux bandés, * Je suis sorti par deux fois d’une fontaine provençale, palmes aux pieds et trompette à la main, pour lancer la 2ème partie d’un concert, * Je suis Chevalier de la Confrérie du Taste-Oignon. Tout cela n’a rien à voir (ou presque) avec le jazz et c’est d’autant plus intéressant que ça n’en a l’air. June Milo (Chant, composition) Julien Vardon (Claquettes) Julien Silvand (Trompette, chant, arrangements, compositions, direction artistique) Dominique Mandin (Saxophone ténor, chœurs) Rémi Oswald (Banjo, chœurs) Raphaël Martin (Sousaphone, chœurs)
9 août : Bo Weavil « One Man Band » (Blues)
Issu d’une famille de musiciens depuis plusieurs générations, de son vrai nom Matthieu Fromont, né dans les années 70’ à Paris passe sa petite enfance à parcourir le pays au gré des tournées de ses parents Emmanuelle Parrenin et Philippe Fromont, artistes majeurs du mouvement Folk très en vogue à l’époque. Il est bercé dès son plus jeune âge par les musiques traditionnelles et ethniques du monde entier. Enfant, il étudie en autodidacte la batterie, la guitare et l’harmonica.
C’est par l’écoute assidue des enregistrements de bluesmen tels que John Lee Hooker, Lightnin’Hopkins, Muddy Waters, Sonny Boy Williamson, Sonny Terry, Robert Johnson, Big Joe Williams, Johnny Shines et tant d’autres qu’il s’initie à la maîtrise vocale et instrumentale du genre.
Propulsé par Lee Hallyday (qui a aussi lancé la carrière d’un certain Johnny du même nom), il débute sa carrière en 1993 avec une formule “One-Man Band”. Sa singularité instrumentale consiste en la synchronisation de son jeu de guitare et d’harmonica, complétée par une rythmique qu’il effectue en utilisant des percussions qu’il active à l’aide de ses pieds. Il propose alors un répertoire de compositions et d’adaptations de blues traditionnels dans le style rural du Mississippi-Blues des années 30’- 40’. Il élabore un blues alliant un groove hypnotique et un son poisseux, qui n’est pas sans rappeler le son des vinyles des années ’50 dont il est un féru passionné.
Il remporte des “Trophées France Blues” parmi lesquels ceux du “Meilleur Disque de l’année 2001 et du “Meilleur Artiste européen” 2004. En 2011 il remporte le prix “Cognac Blues Passion”, la plus importante distinction française du genre existante à ce jour.
Bo Weavil (Guitare, harmonica, chant)
10 août : Nirek Mokar Quintet (Boogie Woogie)
Nirek Mokar est un jeune Parisien de 16 ans qui a grandi dans le 17ème arrondissement. C’est en ayant la chance de pouvoir écouter et voir jouer tous les grands spécialistes du Boogie-Woogie au « Paris Boogie Speakeasy » où travaillait son père quand il était tout petit qu’il a eu le coup de foudre pour le piano Boogie Woogie . Il y a seulement 7 ans et en suivant les conseils de ses aînés ( Jean-Paul Amouroux, Jean-Pierre Bertrand, Jean-Baptiste Franc…) il commence en autodidacte à apprendre sur le piano du Paris Boogie Speakeasy car il n’avait pas de piano chez lui !
Passionné par cette musique et aussi par le Blues et le Rock’n’Roll, il s’y consacre autant qu’il peut aussitôt ses cours terminés. Faisant preuve d’une maturité étonnante et d’un swing exceptionnel, il devient vite le petit chouchou des amateurs de Boogie de tout Paris mais pas que.
S’il ne manque pas une occasion de venir faire le boeuf au célèbre Caveau de la Huchette, il a déjà été invité à jouer dans de nombreux festivals en France ( Laroquebrou, Blues sur Seine, La Baule Jazz Festival ….) mais aussi à l’étranger ( en Suisse, Angleterre, Hongrie, Norvège et aux USA )
Après un 1er CD très encourageant réalisé en trio il y a 4 ans, il a décidé de demander aux meilleurs spécialistes français de cette musique de l’accompagner pour l’enregistrement de son second CD en Juillet 2016, et s’achète enfin un piano ( numérique ) pour pouvoir s’exercer chez lui au casque sans déranger les voisins !
Michel PASTRE, né à Nimes en 1966, s’impose aujourd’hui comme l’un de nos plus fameux saxophonistes ténor français. Il se produit d’abord en petite formation, puis, dans les années 90, est appelé dans des big bands comme le Tuxedo Big Band de Paul Chéron et la Super Swing Machine de Gérard Badini, dont il devient le soliste vedette. Michel Pastre est également compositeur et chef d’orchestre.
Stan Noubard-Pacha, à la guitare, lui aussi une belle carrière de Bluesman, au côté de Benoit Blue Boy et de nombreux artistes américains en tournées…
À la contrebasse Thibaut Chopin et à la batterie Simon Boyer, tous les deux souvents associés pour accompagner de nombreux Bluesmen de grand talent français ( Julien Brunetaud, Nico Duportal ) ou étrangers ( Al Copley, Ricky Nye, Louisiana Red, Mike Sanchez, Sax Gordon )…
Au final un vrai groupe dans lequel 4 vieux briscards qui swinguent, soutiennent et mettent en valeur tout le talent du nouveau prodige français du Boogie-Woogie…
2018 : 19ème festival « Cruis en Jazz »
3 août : Le Quartet (New Orleans)
Après un concert impromptu à Limoges il y a deux ans, nos quatre compères ne veulent pas en rester là, urgence de se retrouver, évidence de la création, bonheur en partage.
Trois idées président à la création de cet ensemble.
Chaque musicien est très sollicité et joue souvent. Il n’a aucune envie de se mettre en avant.
Accoler son nom à celui du groupe n’a aucun sens. L’esprit s’approche de celui d’une coopérative, un mouvement commun pour l’ensemble. Quatre forces qui s’unissent dans l’écoute, le respect, le partage,
le luxe…
Enfin, il leur est essentiel de mêler classicisme et modernité. Le répertoire est celui des formations traditionnelles mais il est proposé dans un style actuel tel que joué dans les clubs de la Nouvelle Orléans. Tous ont d’ailleurs eu l’occasion d’y jouer et même pour certains d’y enregistrer.
Le mariage clarinette/trompette, pourtant peu évident, fait merveille : échanges, réponses, contrepoint, décalages, surprises, ces messieurs s’en donnent à cœur joie.
La rythmique piano/washboard existe depuis vingt ans et allie souplesse et dynamique, énergie et retenue, folie et subtilité (mais oui!). En fait, il semble qu’il n’existe quasiment pas de formations avec cette instrumentation.
Originaux de surcroît? Quelle aubaine ! Laissons conclure Erik Satie: « Pour la modestie, ils ne craignent personne. »
À la trompette, un jeune prodige, Alexis BOURGUIGNON, pétri de jazz depuis tout petit, ayant tous ses prix. Très sollicité, du haut de ses 24 ans, son emploi du temps ressemble à celui d’un ministre, mais en plus gai. Le Paris Swing Orchestra, le Red Star Orchestra, Spirit of Chicago, Electro de luxe, Pink Turtle, tournées d’M Pokora, Olivia Ruiz et N’oubliez pas les paroles sur France 2. Ses influences majeures restent Wynton Marsalis et Leroy Jones. Quelle bonne idée…
À la clarinette, un jeune prodige, Jérôme GATIUS, que le public du festival Cruis en Jazz a déjà eu l’occasion d’apprécier à plusieurs reprises. Discret, modeste mais tellement doué, il est imprégné de cette musique qui nous est chère. Il suit son cap, s’envole doucement vers les sommets de l’art du swing, pétri des chorus des Darnell Howard, Edmond Hall, Sidney Bechet, Albert Nicholas et bien sûr Evan Christopher. Mais attention, son langage, totalement personnel, le rend unique. Ceci explique ses nombreuses participations aux festivals tant dans l’hexagone que partout en Europe, mais aussi à la Nouvelle Orléans où il fut invité à se joindre aux meilleurs locaux pour jouer dans le prestigieux et mythique Preservation Hall. La reconnaissance de ses pairs à ce niveau vaut toutes les récompenses.
Au washboard, un un peu moins jeune prodige, Thierry BOURGUIGNON, père d’Alexis. Il débute l’apprentissage de la trompette à l’âge de 10 ans au sein de l’école de musique de l’harmonie de son village. Après un cursus classique au Conservatoire en formation musicale et instrumentale ainsi qu’en Direction d’Orchestre, il est engagé en 1988 en qualité de chef d’orchestre par la Société Philharmonique de la Souterraine et l’Orchestre Départemental de la Creuse. Attiré également par la pédagogie, il enseignera durant de nombreuses années la formation musicale et l’éducation musicale. Il continue aujourd’hui encore, de mener entre autres de nombreuses actions de formation pour les encadrants ou les chefs des sociétés musicales. Tubiste, batteur et “washboardiste’’ actif et très éclectique, il intervient dans de nombreuses formations : Caïman Swing, Rue des Lilas, Sonacinq, Ladies’ Pop, Rive Gauche trio ou encore au sein du New Washboard Band avec lequel il a enregistré deux albums dont un a été primé dans la revue Jazzman. Invité dans bon nombre de festivals, Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des spécialistes du washboard en France et considéré par Gilbert Leroux comme étant son plus proche disciple. Passionné depuis son enfance par le jazz, il dirige depuis 20 ans le Festival d’automne en Creuse de Jazz à La Sout (La Souterraine). De plus, sa passion et sa grande connaissance de l’Orchestre d’Harmonie lui vaut de siéger au bureau exécutif de la Confédération Musicale de France.
Au piano un encore moins jeune prodige : Alain BARRABES, lui aussi bien connu des spectateurs de Cruis… Depuis quarante ans, il caresse ébène et ivoire dans toutes sortes de formations, festivals, concerts.
Son jeu de piano avec une main gauche solide et efficace s’inspire de ceux de Fats Waller, Ralph Sutton, Cliff Jackson. Il lui permet d’accompagner complètement les solistes et de les pousser au meilleur en toute complicité. Ses influences ne se bornent pas aux pianistes stride mais incluent aussi les maîtres plus récents. En fait tout ce qui swingue le rend heureux. Le CD « Echoes of spring » (2015) en duo avec Jérôme Gatius reçut un fort bel accueil de la critique et bénéficia de plusieurs passages à France Musique.
Avec ces quatre compères, c’est la Rolls Royce du swing New Orleans qui arrive à Cruis…
4 août : Jérôme Gatius Quartet invite Éric Luter (New Orleans)
« Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière ». Cette citation de Michel Audiard (qu’il vénère) va comme un gant à l’invité de la soirée : Eric Luter. Quel plaisir de le retrouver avec sa bonhommie, sa folie, son swing. Non seulement il chante, mais il déjante. Il scatte et il s’éclate. Sans tapage, il partage. De tout son être, (1m92), il swingue, il transpire le jazz reçu de son clarinettiste de père, Claude Luter, mais aussi des Ladnier, Spanier, Coleman et bien sûr de Louis Armstrong. Quelle gageure de faire swinguer en français des classiques du jazz (témoin son dernier CD : « ZE FRENCH PROJECT »). Eric LUTER relève le gant avec brio et gourmandise.
Mais attention il ne vient pas seul !
Invité du Jérôme Gatius Quartet, il se retrouve entouré de « sacrés clients » qu’il connaît de longue date, ayant croisé avec eux la croche swinguée dans bon nombre de concerts.
Jerôme GATIUS, Clarinettiste abreuvé aux meilleures sources, celles des clarinettistes du début du siècle, comme Johnny Dodds et autre Omer Simeon, George Lewis, Sidney Bechet, a crée une marque très personnelle « contemporaine » du Jazz Traditionnel New Orleans. Sa virtuosité et son enthousiasme contribue à étendre l’héritage de ce Jazz du début du siècle. Il joue dans diverses formations : « Guillaume Nouaux Trio » (En 2016, ce trio sort « Here Comes The Band » un album qui fera l’unanimité de la presse spécialisée « Choc » Jazz Magazine, « Elu » Citizen Jazz, « Indispensable » Jazz Hot, « Indispensable » Jazz News), « Clarinet Summit », « New Orleans Big Four », « Echoes of Spring », « Jérôme Gatius and The Ryhthm Men ».
Alain BARRABES, pianiste au jeu solide et efficace (Duo avec Jérôme GATIUS, Echoes of Spring, Alain Barrabès New Orleans Trio, New Washboard Band, le Quartet). Il s’inspire des grands pianistes du jazz classique.
Laurent VANHEE, contrebassiste terriblement swinguant, un des meilleurs en France, qui « groove » le feu de Dieu. Souplesse, assise, rondeur, la grande classe, Les Gigolos, Pink Turtle, Cedric JEANNAUD et tant d’autres.
Benoît AUPRETRE batterie. Fabuleux « drummer », il donne à voir autant qu’à entendre et colore les concerts de couchers de soleil à la Nouvelle Orléans. Un régal, Mississippi Jazz Band, Jérôme GATIUS trio/Quartet, Oyster Brothers, More Time Papa Orchestra/Eric Luter…)
A prévoir donc, des retrouvailles explosives dans la bienveillance et le partage. Gageons que nos cinq compères laisseront passer la lumière à nous en éblouir.
Gageons qu’avec ces cinq artistes là, ça va gravement swinguer !
5 août : Kid Duch and his French Friends (New Orleans)
Kid DUTCH est un digne héritier du siècle du Jazz, made in USA. Musicien voyageur, né à New York, il joue le trombone, la trompette et chante le jazz en parcourant l’Amérique entre la Nouvelle Orléans, la Floride et La Caroline du Nord.
Chef d’Orchestre du « Dutch’s Perseverance Brass Band » depuis 1987, mais également « Kid DUTCH and His New Orleans Music », « Kid DUTCH and His Blusicians » et du « Harlem Madness Orchestra », il travaille en Floride avec Allan VACHE, John LAMB (Duke ELLINGTON) Johnny MINCE (Tommy DORSEY Orchestra), Dick HYMAN, ainsi qu’au Canada avec « Magnolia Brass Band », « Kid Bastien’s Happy Pals », « Silver Leaf Band ».
Depuis le ragtime jusqu’à la musique swing en passant par le blues, il marche dans les pas des anciens de la nouvelle-Orléans avec qui il a tout appris. Il a joué avec Evan CHRISTOPHER, Claude LUTER, Jacques GAUTHE, Wendell BRUNIOUS, Tom SAUNDERS, The NO Jazz Vipers, Loose MARBLES, Society Brass Band, Miss Belle Brass Band. Il est la mémoire de cette musique, connaît mille et une anecdotes, un personnage haut en couleurs d’une simplicité qui n’appartient qu’aux grands et à l’histoire du Jazz.
Kid Dutch est accompagné depuis 4 ans par ses « French Friends » pour des tournées en Europe, avec le quartet de Renaud PERRAIS (saxo, clarinette, trompette), Thierry LUTZ (Batterie), de Jean-François MERLIN (Contrebasse) et Eric GILLES (banjo ténor). Cet orchestre du sud de France joue un jazz authentique et traditionnel, typé de blues de la Nouvelle-Orléans et de danse du siècle dernier. En 2017, il s’est produit entre-autre en région PACA, à Aix, Marseille, Luynes, Sanary, Sainte-Maxime…
Avec Kid Dutch & his French Friends, c’est LE son authentique New Orleans.
10 août : Scott Hamilton Quintet « French’ment Jazz » (jazz)
Scott HAMILTON, « une légende du jazz » !
Un des plus grands saxophonistes ténor américain. Né en septembre 1954 à Providence (Rhode Island – U.S.A.), Pendant sa petite enfance, il a entendu beaucoup de jazz à travers la vaste collection de disques de son père, et a fait la connaissance des grands du jazz. Il a essayé plusieurs instruments, y compris la batterie vers l’âge de cinq ans, le piano à six ans et l’orgue à bouche. Il a eu quelques leçons de clarinette à environ huit ans, mais ce fut le seul cours de musique formel qu’il n’ait jamais eu. Même à cet âge, il était attiré par le son de Johnny Hodges, mais ce n’est qu’à l’âge de seize ans qu’il commença sérieusement à jouer du saxophone.
Il a déménagé à New York en 1976 à l’âge de vingt-deux ans, et grâce à Roy Eldridge, avec qui il avait joué un an auparavant à Boston, a obtenu un concert de six semaines au Michael’s Pub. Roy lui a aussi ouvert la voie pour travailler avec Anita O’Day et Hank Jones.
En 1977, il a formé son propre quatuor, qui est devenu plus tard un quintet, avec Bunch ajouté au groupe. La même année, Carl Jefferson l’a entendu et a commencé à l’enregistrer pour son label Concord. Plus de quarante albums plus tard, il enregistre encore pour eux, en ayant fait beaucoup sous sa propre direction, plusieurs avec son quatuor britannique régulier de John Pearce, Dave Green et Steve Brown, dont son dernier Nocturnes & Serenades.
Installé à Londres, où il a joué pour la première fois en 1978, il voyage maintenant à travers le monde depuis l’Italie. Chaque année, en plus de deux ou trois résidences avec le quatuor au Pizza Express Jazz Club, des dates de clubs de jazz britanniques et des festivals dont Brecon, où il est l’un des mécènes, il visite régulièrement l’Allemagne, les Pays-Bas, la Scandinavie, le Japon, Espagne et Italie.
Dave Gelly, saxophoniste et écrivain ténor dit de Scott : «Suivre un solo de Scott Hamilton, c’est comme écouter un grand causeur en plein flux. Vient d’abord la voix, le son inimitable et assuré de son saxophone ténor, puis le style informel et finalement la maîtrise étonnante et la maîtrise éloquente du langage jazz. »
French’ment Jazz, nouvel album sorti en août 2017, est né de la passion de Kristin MARION pour le swing et son amour pour notre belle langue française avec ses musiciens et acolytes. Ils ont l’art et la manière de faire swinguer le français et l’anglais grâce à des sonorités et inflexions très personnelles, tout en gardant un phrasé authentique et festif.
Kristin MARION fréquente le monde du jazz depuis l’âge de 30 ans. Formée aux Etats-Unis, elle partage la scène en chantant avec Brad GOODE, Daniel HUCK, John ZAPPA et de nombreux autres artistes dont Scott HAMILTON.
Philippe MARTEL pianiste, débute très jeune au conservatoire de Rouen. À Montréal, il eut l’occasion de travailler en compagnie d’Oscar PETERSON. Il est l’accompagnateur et mari de Kristin MARION.
Malcom POTTER, chanteur et contrebassiste franco-britannique, a accompagné sur scène et sur disque, de nombreuses figures du jazz et du blues, Daniel HUCK, André CECARELLI…, et bien sûr Scott HAMILTON.
Willie WALSH, natif d’Irlande, est très actif sur la scène marseillaise et irlandaise. Il joue de la batterie dans tous les styles, participe aux albums et tournées mondiales d’artistes de renom.
C’est une légende internationale du jazz, accompagnée de prestigieux musiciens, qui sera en concert dans le cloître.
11 août : Nico Duportal & His Rhythm Dudes (Rhythm & Blues, Soulful Blues)
Reeling n rockin’ Soulful Blues, voici une appellation appropriée à la musique servie par le guitariste/chanteur Nico DUPORTAL. Puisant son inspiration aux meilleures sources de la musique populaire américaine, il est devenu en quelques années, une figure incontournable et emblématique de la scène Européenne.
Nico Duportal & His Rhythm Dudes sillonnent les routes, écumant festivals et clubs belges, hollandais, allemands…. Anglais, espagnols etc… Leurs prestations incendiaires galvanisent auditeurs comme danseurs. C’est tout le Rhythm’n’Blues et le Rock’n’roll originel que Nico et ses acolytes ressuscitent avec ardeur et style.
Ce groupe a eu l’occasion d’accompagner nombre de légendes internationales telles que Big Jay, McNeely, Ruby Ann, Alex Vargas…De même qu’en 2014 et 2015, Nico Duportal tournera en son nom dans les clubs californiens et festivals à La Vegas, accompagné par The Memphis Kings, il aura l’opportunité d’être invité à poser sa guitare aux côtés de Kid Ramos, sur un titre de l’album « Wrapped up and ready », du Collectif Américain The Mannish Boys.
Côté studios, c’est en 2009 que Nico décide de s’entourer de fines gâchettes pour l’album « Meet me in the Basement », disque live et sans fioritures. Il persiste et signe avec ses Dudes, en sortant en juin 2011, l’album « Goin bach to ya », pour lequel le magazine Soulbag lui décernera « le pied » (5 étoiles, réservé aux disques faisant date). Mais la série continue avec « Real Rockin’papa » en 2013, « Guitar Player » en 2015 avec la chanteuse texane Jai Malano Rocket Girl. Le tout nouvel album « Dealing with my blues », sorti hors de France, présente une évolution indéniable dans le style de Nico Duportal, mélange de blues calypso, soul, mambo, gospel et Rock’n’roll. Avec une touche résolument moderne, le groupe ne perd pas pour autant la sonorité qui fait son identité.
Le dernier projet est la collaboration du groupe avec Benoit Blue Boy (et le guitariste Stan Noubard-pacha) « À boire et à manger à Saint Germain des prés », un hommage aux pionniers du rock français des années 50, Moustache, Jean-Pierre Sasson, Mac Kac… Autant d’albums qui témoignent indéniablement du style fougueux, de la vivacité et du savoir faire de Nico Duportal & His Rhythm Dudes ».
The Dudes est composé de Thibaut CHOPIN (basse et chœurs), Pascal MUCCI (Batterie et chœurs), Olivier CANTRELLE (claviers et chœurs), Alex BERTEIN (Saxo baryton), Sylvain TÉJÉRIZO (Saxo ténor).
Pour clore le festival, avec Nico Duportal & His Rhythm Dudes, ça va déménager !
2017 : 18ème festival « Cruis en Jazz »
4 août : « Jazz River Trio » (New Orleans)
Le Jazz River Trio a été crée par Bertrand Tessier à Bordeaux en 2013 à bord d’un bateau de croisière, d’où son nom ! Un véritable voyage au pays du jazz avec en fond une rythmique festive !
Cette petite formation reprend une sélection de grands standards du jazz des années 20 aux années 50 à 3 musiciens solistes, et se produit en concerts privés et publics dans la région Aquitaine depuis août 2015.
Fred Dupin est un musicien en jazz classique, musique qu’il pratique en tant que trompettiste professionnel depuis 1999, et en tant que tubiste professionnel (sousaphone et symphony-bass) depuis 2011.
Avant cela et dans sa jeunesse, il a suivi le cursus complet des études musicales de l’école de musique de La Teste de Büch en Gironde, école municipale dirigée par son père trompettiste Jean Dupin. Après cela il a poursuivit ses études au Conservatoire National de Région de Bordeaux où il a obtenu son prix à l’unanimité du jury à l’âge de 16 ans, puis au Conservatoire de la ville de Paris où il poursuit ses études et expériences musicales avant d’embrasser sa carrière de musicien professionnel.
À 46 ans, Fred Dupin est aujourd’hui un musicien professionnel multi-instrumentiste, trompette, tuba, contrebasse, cornet, bugle, piano, chant et washboard.
Ce vendredi 4 août, il accompagnera ses talentueux complices, Stéphane Borde au banjo et Bertrand Tessier au saxophone.
5 août : « Irakli and the Louis Ambassadors » (New Orleans)
Après avoir écouté « Saint James Infirmary » à l’âge de 16 ans, Irakli de Davrichewy, ou tout simplement Irakli, devint un adepte de l’œuvre de Louis Armstrong au point d’avoir un cornet pour jouer l’œuvre du « Maître » qu’il venait de découvrir. Du cornet à la trompette, il mit son talent au service de nombreux groupes comme All Stars, Savoy Ballroom Orchestra…., ponctué de nombreux prix et de la fréquentation d’artistes célèbres comme Lionel Hampton, Bill Coleman etc…, après avoir été sur les scènes de Marciac, Nice, Frankfort, la Nouvelle Orléans..
Irakli sera accompagné des Louis Ambassadors pour un concert tout à fait dans l’esprit du « Louis Armstrong All Stars » des années 47/60, dont les plus célèbres membres ont été Sidney Catlett ou Cozy Cole à la batterie, Arvell Shaw ou Mort Herbert à la contrebasse, Earl Hines ou Billy Kyle au piano, Barney Bigard ou Edmond Hall à la clarinette, Jack Teagarden ou Trummy Young au trombone et Louis Armstrong à la trompette. C’est donc avec la même instrumentation, qu’Iralki (trompette) et les Louis Ambassadors se produiront à Cruis pour un hommage à Louis Armstrong :
Alain Marquet, clarinettiste de classe internationale, entre Johnny Dodds et Sydney Bechet des années 20 ; Il joue régulièrement avec Paris-Washboard et le Sidney Bechet Memory .
Jean-Claude Onesta, tromboniste, musicien éclectique, à l’aise dans le swing, la salsa ou la variété. Il est la seconde voix complémentaire d’Irakli.
Jacques Schneck, pianiste éclectique de Jelly Roll Morton à Bud Powell, partenaire idéal pour Daniel Huck, Patrick Artero. Il se tourne aujourd’hui vers un jazz plus moderne.
Philippe Plétan, tubiste puis contrebassiste de Marc Laférrière, chef d’orchestre (les Globes Trotter), il se consacre essentiellement à la contrebasse swing dans le style Arvelle Shaw, qui correspond parfaitement aux Louis Ambassadors.
Sylvain Glevarec, batteur au swing remarquable et stylé, fidèle au son des années 40, brillant soliste à la batterie, très visuel, sobre et musical à l’instar de ses maîtres, Gene Krupa, Papa Jo Jones ou Big Sid Catlett. Il joue également avec les orchestres de Claude Tissendier, Swingtime, Hampton Vibrations, mais aussi le Spirit of Swing.
6 août : « Certains l’aiment chaud» (New Orleans)
L’orchestre « Certains l’aiment chaud », fondé en 1983 par Kiki Desplat et Claude Jeantet, est à ce jour le seul orchestre féminin de jazz traditionnel sur la scène internationale.
Avec un clin d’œil au film « Some Like it Hot » de Billy Wilder, prouver que le jazz n’était pas seulement une affaire d’hommes, et lui apporter une sensibilité particulière, fut un pari de l’orchestre dès sa création, avant de devenir une évidence.
Faire partager les trésors du jazz des années 20, ces cinq talentueuses musiciennes le font au fil des concerts, avec un plaisir complice.
Outre les concerts réguliers à Paris (Petit Journal Saint Michel), le groupe se produit dans toute l’Europe, mais également aux U.S.A., Canada, à Dubaï en 2011 pour présenter le film « The girls in the band » au Festival International du Film.
Dans un style fidèle à celui des orchestres de Jelly Roll Morton, Fats Waller…., des improvisations solo ou collectives et un swing issu de la combinaison entre la délicatesse féminine et un enthousiasme décontracté et communicatif, « Certains l’aiment chaud » donnera une note toute féminine à cette soirée de concert à Cruis.
Kiki Desplat (cornet, chant), a une solide formation de piano classique, puis de trompette, avant de s’attaquer au jazz « vieux style » au washboard et chant. Installée en Suède, elle poursuit sa carrière dans les deux pays, enseigne la musique et compose des spectacles musicaux.
Sylvette Claudet (clarinettes, chant) étudie la clarinette et le chant classique au conservatoire, ainsi que la direction de chœur. Elle entre dans différents ensembles à la clarinette et clarinette basse, où elle aime le mélange des genres et des modes d’expression à travers les spectacles de théâtre, cirque, danse contemporaine. Elle découvre le jazz « vieux style » en 1989, année ou elle rejoint Certains l’Aiment Chaud.
Nathalie Renault (banjo) baigne dans le jazz depuis sa plus tendre enfance, grâce à son père tromboniste amateur. Après quelques années de piano classique, elle se familiarise avec le banjo et la trompette, en jouant dans divers groupes de jazz traditionnel, mais également des fanfares, groupes humoristiques… C’est en 1987 qu’elle rejoint Certains l’Aiment Chaud.
Catherine Girard (washboard, chant) a grandi dans un environnement de musique nord-américaine, car elle eu la chance de voyager souvent aux États-Unis. Adepte de blues, folk, swing…, elle dirige son groupe Sweet Mam depuis 1977 au washboard et chant, et rejoint Certains l’Aiment Chaud en 2014.
Claude Jeantet ( soubassophone ) est à 17 ans, créatrice d’une fanfare de filles où elle joue du cornet et rencontre Kiki Desplat avec laquelle elle crée le groupe en 1983.
11 août : Next Block (Blues)
Next Block est un duo composé de Mike Greene et Youssef Remadna.
Mike GREENE (chant-guitare-slide) et Youssef Remadna (chant-harmonica-guitare) ont tous deux un long parcours musical à leur actif avec des influences diverses. Mike est fortement inspiré par le Folk Blues traditionnel acoustique, Youssef ayant quand à lui une approche plus urbaine et électrique.
Unissant désormais leurs expériences et sensibilités respectives en duo, ils revisitent le Blues avec des styles variés tels que celui de Chicago, du Mississippi ou de la Louisiane. Standards et compositions plus personnelles sont au répertoire. Bien que jouant régulièrement avec des groupes plus importants, c’est avec bonheur qu’ils se retrouvent sous cette formule plus intimiste.
Mike Greene, est originaire de Brooklyn, imprégné de musiques américaines folk, rock ou blues. C’est aussi un grand connaisseur des musiques traditionnelles. C’est un multi-instrumentiste à la voix chaude et puissante.
Yousset Remadna est originaire de la région parisienne, Encouragé par Jack Dupree, il suivi la route du blues et est aujourd’hui un harmoniciste reconnu. Comme son compère Mike, il possède une des plus belles voix du blues.
12 août : « David Costa Coelho & The Smocky Joe Combo (Vintage Rhythm & Swing)
David Costa Coelho n’est pas un enfant de la balle ; il ne grandit pas entouré de musiciens, n’hérite d’aucune influence familiale. Sa guitare, il va la trouver tout seul, ses idoles, ses maîtres, il va les choisir, à contre-courant de l’ambiance familiale dans laquelle baigne son adolescence de la fin des années 90.
À 16 ans, il intègre un groupe Rockabilly « The Hijackers ». À cette occasion, il s’empare du micro et découvre sa voix avec les succès d’Elvis Presley, jusqu’au moment où son entourage lui donne un conseil qu’il suivra « Y’a pas que le rock dans la vie, écoute d’autres trucs, du jazz… »…
C’est ainsi qu’il découvre le swing avec « Slim Gaillard & Slam Sterwart », jusqu’en 2003 où il entend Zaz Zuh Zaz de Cab Calloway « It seems it’s name was Smoky Joe… » ! Arrêt sur un son, le nom du groupe est trouvé !
Accompagné du Smoky Joe Combo, David Costa Coelho écume alors les scènes nationales et internationales en propageant son Vintage Swing. Regard de braise, voix de velours, sourcils ultraflexibles et clins d’oeil gouailleurs font osciller David entre crooner et showman dégingandé, tout droit sorti d’un Tex Avery ! Soutenu par des musiciens fougueux, qui mêlent talent, humour et dynamisme scénique, David Costa Coelho donne le tempo et enflamme le Dancefloor, vous plongeant au cœur d’un véritable show inspiré de Broadway ! Avec plus de 900 concerts au compteur, l’énergie du charismatique scatteur se déploie tout autour du répertoire swing et rhythm’n’blues des années 40/50 – de Cab Calloway à Louis Prima, en passant par Louis Jordan – et de ses compositions dans le pur style de l’époque.
David Costa Coelho (voix/guitare/compositions)
Guillaume Gardey de Soos (trompette)
Martin Jaussan (contrebasse)
Thomas Doméné (batterie)
Philippe Cauchi Pomponi (piano)
Enzo Tosoni (trombone)
Mickael Pernet (saxophone)
2016 : 17ème festival « Cruis en Jazz »
5 août : « Guillaume Nouaux Trio » (New Orleans)
Dernière minute :
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Mr Didier Datcharry ne pourra pas participer à ce concert pour des raisons de santé. Il sera remplacé par Mr Alain Barrabès, que les spectateurs du 9 août 2015 ont pu entendre en duo avec Mr Gatius, dans notre église de Cruis.
Mr Alain Barrabès pratique le swing dans la région bordelaise, tant au piano qu’au saxo. Il participe à de nombreuses formations de jazz traditionnel et swing, et joue régulièrement dans bon nombre de festivals (Marciac, Montségur….), où son jeu, influencé par les maîtres du piano stride, est particulièrement recherché.
Les membres de l’association l’AVEN adressent à Mr Datcharry, leurs vœux de prompt rétablissement.
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Guillaume Nouaux est un batteur de jazz français, né à Arcachon. Prix de l’Académie du Jazz et Prix du Hot Club de France pour plusieurs albums, il s’est produit sur de nombreuses scènes et festivals de jazz dans le monde entier.
Adepte de cette forme aujourd’hui peu usitée : le trio clarinette-piano-batterie, Guillaume Nouaux s’est associé dès 2004 à Alain Barrabès (piano) et Paul Chéron (clarinette) pour l’album « New Orleans Duo & Trio ». En véritable passionné de la musique de la Nouvelle-Orléans, il réitère l’expérience pour son album « Drumset in the Sunset », en compagnie de Guy Bonne à la clarinette et Jacques Schneck au piano. Ce disque recevra de nombreuses récompenses, notamment un « CHOC » dans la revue Jazz Magazine/Jazzman et le prix de l’Académie du Jazz 2011 en tant que meilleur album jazz classique de l’année.
Fort de son expérience de batteur « sideman » auprès des plus grands clarinettistes de jazz traditionnel, Evan Christopher, Bob Wilber, Ken Peplowski…, et avec quelques-uns des meilleurs pianistes « stride » de la scène internationale, Louis Mazetier, Steve Pistorius, Paolo Alderighi…., il réunit son trio actuel en 2014, autour de Jérôme Gatius à la clarinette et Didier Datcharry au piano. Le public de Cruis en Jazz se souviendra certainement de la clarinette de Jérôme Gatius lors de la première soirée du festival 2015 (Sweet Dixie), mais aussi du duo clarinette-piano avec Alain Barrabès au piano, concert donné le dimanche soir, dans l’église de Cruis à cause de la météo.
Musiciens talentueux et amis de longue date, c’est avec un plaisir de jouer évident, qu’ils interprètent un répertoire ancré dans la tradition du jazz des origines, où se mêlent airs de ragtime, de blues, de swing et des airs populaires de la Nouvelle-Orléans.
Un voyage en Louisiane au début du siècle dernier, c’est ce que vous propose Cruis en Jazz pour ce premier concert du 17ème festival. Et pour ceux qui désirent un avant-goût de la soirée, une petite sérénade d’une vingtaine de minutes, aura lieu comme d’habitude sur la place du village à 18h30.
6 août : « Sopranissimo avec Marc Laferrière et Daniel Huck » (New Orleans)
Marc Laferrière est incontestablement le fils spirituel de Sydnet Bechet. Comme pour beaucoup de jeunes musiciens français, l ‘installation en France de ce grand saxophoniste-clarinetiste américain et la fulgurance de son génie, furent pour lui un évènement et un éblouissement. Il abandonne alors le cornet à pistons qu’il maîtrisait depuis l’âge de 14 ans, pour passer définitivement au saxophone soprano.
Marc Laferrière s’affirme très tôt comme un grand leader, n’hésitant pas à reconstituer le grand orchestre de Ray Ventura pour les besoins d’une émission télévisée. Au cours de sa carrière, il enregistre des dizaines de disques, participe à d’innombrables émissions télévisées, sillonne la France et le monde entier, crée même sa propre émission de radio. Marc Laferrière est très apprécié des organisateurs pour son sérieux, son professionnalisme et sa disponibilité avec la Presse.
En février 2016, nous avons appris le décès de Mr Alain Meaume, saxophoniste du groupe « Sopranissimo ». C’est Mr Daniel Huck, saxophoniste, qui désormais le remplace.
Daniel Huck, saxophoniste, clarinettiste et chanteur, que le public de Cruis a apprécié lors du concert de Rive Droite Rive Gauche en 2014, est considéré comme l’un des meilleurs scatteurs européens. Il reçu en 1997 le prix Django Reinhardt et collabora à la création de nombreux albums avec entre autres, Eddy Louiss, Eric Luter et Anachronic Jazz Band.
Ce 6 août 2016, Marc Laferrière proposera à Cruis « Sopranissimo, avec Daniel Huck au saxo, Nathalie Renault au banjo et Olivier Michaud au soubassophone, quartet qui réjouira vos oreilles de « Saint Louis Blues » à « Petite fleur », et des « Rues d’Antibes » à « Saint James Infarmry ».
Alors savez-vous qui est Marc Laferrière ?
Un cocktail : Dans un saxo soprano, verser une part confortable de talent, autant de professionnalisme, beaucoup de simplicité, ajouter quelques belles mélodies, du rythme à volonté, et saupoudrer le tout d’une bonne dose d’humour…
Secouer en musique et servir bien frais !
Le public de Cruis en redemandera….
7 août : « Les déroutés du piston » invitent Daniel Huck (New Orleans)
Dernière minute :
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Mr Eric Perrion ne pourra pas participer à ce concert pour des raisons de santé. Il sera remplacé par Mr Marc Bresdin au saxophone basse.
Les membres de l’association l’AVEN adressent à Mr Perrion, leurs vœux de prompt rétablissement.
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Fondé en 2007, cet orchestre a pour philosophie de retrouver le son des petites formations de jazz de la Nouvelle Orléans et de Chicago, que l’on pouvait entendre dans les années 1920.
Fidèles à l’esprit des créateurs de cette musique, comme Louis Armstrong, Sidney Bechet, Jelly Roll Morton…., les « Déroutés du piston » pratiquent une musique débridée où humour et joie de vivre ont la priorité.
Les déroutés du piston ne seront pas seuls sur scène ! Le public de Cruis retrouvera Daniel Huck, présent la veille avec Marc Laferrière.
Autour de leur leader Guy Champême (clarinette, saxo et vocal), les « déroutés du piston » sont composés de Jacques Gonthier (cornet et vocal), Jean-Louis Caillon (piano, clarinette et vocal), Dominique Aubourg (banjo, guitare et vocal), Marc Bresdin (saxophone basse) et Olivier Michaud, la veille au soussasophone avec Marc Laferrière, et au soir du 7 août 2016, à la batterie de tambours.
12 août : « Jambalaya Gumbo Five » (Legendary jazz & blues classics)
Composé de Thierry Olle (orgue) , Florent Hortal (guitare), André Neufert (batterie) , David Cayrou (saxophone baryton) et de Lydiane Arbogast (vocal), « Jambalaya Gumbo Five » délivre un enthousiasmant SWING & BLUES énergique et chaleureux, fortement influencé par la musique américaine des années 40-50, tel le répertoire de Louis Jordan, Fats Domino… . Le rapprochement de la guitare, du saxophone baryton très influencé par Leo Parker et Ronnie cuber, de l’orgue Hammond donne à ce quintet un son actuel où se côtoient arrangements et improvisations. Depuis sa création, « Jambalaya Gumbo Five » a eu le plaisir d’accueillir au sein de sa formation le trompettiste Leroy Jones et le banjoïste Don Vappie, tous deux musiciens de la Nouvelle Orléans. Actuellement, « Jambalaya Gumbo Five » accompagne régulièrement le saxophoniste ténor anglais Drew Davies.
Cruis en Jazz les accueillera le 12 août 2016 pour la seconde partie du festival.
WELCOME TO THE « BAL » AND ENJOY OUR RHYTHM & JAZZ GUMBO !
13 août : « Leadfoot Rivet Band » guest Joël Rémy (Soul & blues)
« Un diable de chanteur », « le plus américain des chanteurs français », « Tombé dans la marmite du blues », « un grand Monsieur pour un grand album », « une voix mémorable « . c’est ainsi que Leadfoot Rivet est qualifié par la presse nationale et internationale.
C’est le grand Mighty Sam Mc Clain qui un jour déclara à son sujet: « Voix, qualité des textes et de l’interprétation, feeling, je suis très impressionné ! »Et Mighty Mo Rodgers de rajouter : « Tu ressens vraiment le blues ! ».
Acteur de la scène blues Française depuis de nombreuses années, Leadfoot Rivet fait partie de cette famille d’artistes incontournables, connue des initiés, mais hélas, injustement méconnue du grand public. Ce vieux routard du Blues a d’abord trainé ses boots au Golf Drouot dans les années 60, avec les Turnips puis les Murators, pour le musical Hair en Belgique, puis en tant que producteur du groupe us « Bad Child ». Leader du groupe Rockin’chair, animateur pour Rfm dès l’origine, il collabora au sein de the blues conspiracy ou the Drinkhouse preachers avec son ami Neal Black. Il fut à l’initiative des Trophées France blues en 1998.
SOUTHERN ECHOES est l’album qui succède à « ONE NIGHT ON THE ROAD LIVE « sorti en 2014, et qui perpétue la touche personnelle « Rivet », un album qui nous surprend toujours quant à l’éclectisme musical adopté par notre ami. D’entrée de jeu, l’album démarre en intensité avec « THE BULLFROG », un titre gaillard qui fait chauffer les médiators et danser le bottleneck sur le dobro, un morceau aux sonorités authentiques, au rythme qui réveille les instincts rebelles du blues, le tout teinté d’humour comme le veut la tradition du sud, sensations fortes et dimension roots garanties !
Joël Rémy, au saxophone ténor, est membre de 2 formations, Froggyz en blues et Volt-Air en soul. C’est un adepte de Michael Brecker, King Curtis, David Sanborn et Bob Berg. Il a joué à plusieurs reprises en tournée en Europe, ainsi qu’en Louisiane avec Larry Garner.
Leadfoot Rivet (chant / harmonica / guitare), clôturera le 17ème festival « Cruis en Jazz », le 13 août prochain. Il sera accompagné de Slim Batteux (orgue, piano et chœur), Patrice Boudot-Lamot (guitare, mandoline et guitare slide), J. P Avellaneda (guitare, dobro et chœur), Sébastien Antonioli (basse) et Romuald Lo-Pinto (batterie) et bien sûr de Joël Rémy.
16ème festival « Cruis en Jazz »
7 août : Sweet Dixie (New Orleans)
Sweet Dixie est né à la fin du siècle dernier sur la West Coast d’Aquitaine. Au fil des années à écumer festivals de jazz, bistrots, mariage etc…, le band a atteint sa maturité… à l’image d’un grand cru bordelais !
Ce sympathique et chic sextet de choc est à déguster sans modération de Louis Armstrong à Duke Ellington, de Cab Calloway à Sidney Bechet, avec un zeste de rhythm’n’blues façon Louis Jordan.
Six musiciens animent le groupe avec humour et convivialité :
Jean-Luc Pareau au saxophone alto, un des pères fondateurs de Sweet Dixie en 1999.
Jérôme Gatius à la clarinette et au sax ténor, musicien que l’on retrouvera en duo pour le concert du 9 août.
Stéphane Borde au banjo, géant de près de 2 mètres, qui gratouille et chatouille son banjo depuis dix ans. Il crée le groupe en 1999 avec son compère « Lulu », qui aime à dire qu’il n’est pas le maître du banjo, mais le double-mètre…
Nicolas Dubouchet, contrebassiste mi-vieux, sorti d’affinage après vingt ans de cave rock’n’roll et blues, pour s’attaquer au jazz. Son passe-temps favori est de raconter des anecdotes croustillantes à l’époque où il était imitateur de Jean-Pierre Marielle.
Yan Vicaire, à la batterie et au washboard, gratte et frotte ses percussions pour récurer les oreilles du public avec des « tings » et des « Chklong ».
Sébastien Arruti au trombone, est diplômé des conservatoires de Bayonne, et Toulouse en Formation Musicale, Trombone, Jazz et Écriture-analyse, Sébastien se produit dans le milieu du jazz international. Il a notamment enregistré ou joué avec Leroy Jones, Randy Brecker, Craig Klein, Nicholas Pyton, Chano Dominguez, lors de festivals à Marciac, San Sébastien, New Orleans. Son deuxième disque sous son nom « Got Bone » vient de sortir et fait l’objet d’une réédition aux États-Unis.
Sweet Dixie ouvrira le festival sur la place de la mairie en fin d’après-midi, afin de donner aux spectateurs un aperçu de se qui va se passer dans la cour du cloître.
8 août : Hot Antic Jazz Band (New Orleans – Jazz années 20/30)
Crée à Nîmes en 1970, ce groupe se passionne toujours pour le jazz des années 1920 et 30, celui des petites formations noires de Chicago et de New York.
Programmé en 2009 à l’occasion du 10ème festival, le Hot Antic Jazz Band revient à Cruis pour notre plus grand plaisir le 8 août 2015.
Vous découvrirez leur nouveau répertoire parsemé de changements d’instruments, de trios vocaux, le tout dans la bonne humeur et le plaisir de jouer.
Toujours par monts et par vaux, en France, mais aussi à l’étranger, USA, Japon, Suisse, Royaume Uni, Canada…, cette formation est composée de musiciens respectueux de la musique qu’ils interprètent et de ses créateurs (Louis Armstrong, Duke Ellington, Fats Waller etc…) mais également du public qui vient les écouter.
Michel BASTIDE cornet et chant.
Bernard ANTHERIEU clarinette, saxo alto, banjo et chant.
Michel BESCONT saxo ténor, clarinette et chant.
Martin SECK piano et chant.
Henry LEMAIRE banjo, guitare, clarinette et chant.
Christian LEFEVRE tuba et chant.
9 août : Alain Barrabès et Jérôme Gatius (New Orleans – Duo piano/clarinette)
Jérôme GATIUS débute son apprentissage musical dès l’âge de 9 ans à l’école de musique de La Teste de Buch (Bassin d’Arcachon) en classe de saxophone.
Après une solide formation musicale récompensée par de nombreux prix, il commence sa carrière professionnelle… à l’armée à Mérignac. « Multi-anchiste », il joue de toute la famille des saxophones, de la clarinette etc… dans de nombreux groupes dont le « Bordeaux Big Band », avec lequel il enregistre 2 CD en tant que saxophoniste ténor.
Aujourd’hui, sa carrière passe par le jazz traditionnel, le jazz manouche, le swing…, en France, Suisse, Allemagne, USA, jusqu’à la Nouvelle Orleans, lors du Festival International. Jérôme GATIUS est très influencé par les grands du jazz, comme Sydnet Bechet, Johnny Doods, Georges Lewis etc…..
Quant à Alain BARRABÈS, voilà quelques décennies qu’il pratique le swing dans la région bordelaise, tant au piano qu’au saxo. Il participe à de nombreuses formations de jazz traditionnel et swing, et joue régulièrement dans bon nombre de festivals (Marciac, Monségur…) où son jeu, influencé par les maîtres du piano stride est particulièrement recherché. Dernier rescapé du Jazz Chamber Orchestra (1988), il aime mêler humour et swing en toutes circonstances.
Après avoir croisé la croche swinguée à de nombreuses reprises, une amitié musicale et humaine se fait jour et ils décident de jouer en duo, Alain Barrabès au piano et Jérôme Gatius à la clarinette. En résulte le CD « Echoes of spring », qui a reçu de très bonnes critiques dans la presse et bénéficié de plusieurs passages sur France Musique depuis septembre dernier.
C’est ce duo de choc, que le festival Cruis en jazz, accueillera le 9 août 2015.
14 août : Duo Antoine Boyer- Jean-Philippe Watremez (Jazz manouche – guitares)
Antoine BOYER « nage » dans le jazz manouche depuis sa plus tendre enfance. Âgé aujourd’hui de 18 ans, il a bu aux sources les plus authentiques du jazz tsigane, disciple entre autre des maîtres Mandino Reinhardt et Francis-Alfred Moerman, auprès duquel il enregistre un premier CD en 2009.
Suite à son 3ème CD, il est distingué par le magazine Jazzman et choisi comme « Révélation 2012 » par Guitarist Acoustic. Il est le premier guitariste de jazz manouche à recevoir cette récompense très prisée.
Antoine BOYER a été programmé dans de nombreux festivals aux USA et en Europe, et a partagé la scène avec les plus grands, comme Philip Catherine, Angelo Debarre et bien d’autres.
Depuis 2014, il se produit au sein de son propre quartet et en duo avec Jean-Philippe Watremez ; c’est dans cette formation que nous l’accueillerons à Cruis le 14 août 2015.
15 août : The Big Shot (Early Rock’n’roll)
Ils sont jeunes et doués, viennent de Bretagne, et trouvent leurs influences dans une musique bien plus âgée qu’eux, puisque ce sont les œuvres des années 40 et 50, ce que l’on appelle aujourd’hui le « early rock’n’roll » et le « rhythm’n’blues ».
The Big Shot est un sextet dont le répertoire contient quelques compositions personnelles, mais également des emprunts au swing de Louis Jordan et Floyd Dixon, mais aussi Amos Milburn ou Willie Dixon.
The Big Shot nous ramène à l’ère du vinyle et du noir et blanc, avec une musique sans fioritures, directement accentuée sur l’énergie collective du groupe et le talent de chacun. Avec des parties vocales d’une infinie richesse, un très juste équilibre entre les solistes et une très belle cohésion rythmique, les Bretons parviennent à nous servir sur un plateau d’argent des relectures à la fois soignées et originales de standards comme « Bye Bye Love », « Bacon Fat », « That’s My Chick » et « I Want A Roof Over My Head» où viennent se greffer des « When I Play The Boogie », « Who Do You Fool? » et « Ramshackle Rock » auxquels on ne reste pas bien longtemps insensible.
Ce groupe se produit dans les clubs, festivals vintage ou tout public. Ils nous viennent de Nantes.
Le groupe est composé de 6 musiciens :
David AVRIT (batterie et chant)
Maxime GENOUEL (guitare et chant)
Antoine QUENET-RENAUD (contrebasse)
Galaad MOUTOZ (piano)
Simon PELÉ (trompette)
Thomas CROGUENNOC (saxophones)
Ce concert clôturera le festival Cruis en jazz 2015, le 15 août prochain.
« Fermez les yeux quelques secondes, ouvrez grand les oreilles et régalez-vous, The Big Shot, c’est du plaisir à l’état brut ! » (Source ZICAZIC)
15ème festival « Cruis en Jazz »
Le 8 août 2014 : Jazz à Bichon (New Orleans)
Né d’un père inconnu et d’une minute d’égarement, le Jazz à Bichon a adapté pour un sextet et au prix d’efforts prodigieux, les arrangements des grands orchestres de danse de la fin des années 20 : New Orleans Owls, Halfway House Orchestra, Mc Kinney’s Cotton Pickers…
Ses musiciens sont :
• Georges ROLLAND : leader, vocal, arrangements.
• Guy CHAMPEME : clarinette, saxo, vocal.
• Renaud PERRAIS : clarinette, saxo, vocal.
• Tony BALDWIN : piano, vocal, gentleman-pianiste des antipodes.
• Jean-Pierre DUBOIS : banjo, vocal, peut-être le meilleur joueur de banjo de son tout petit village.
• Robert BICHON : tuba, saxo, vocal, un tempérament généreux qui n’a pas hésité à donner jusqu’à son nom à l’orchestre.
En 2014 le Jazz à Bichon est invité aux festivals de Breda (Hollande), Edinburgh (Ecosee), Ascona (Suisse), Dresden (Allemagne),…ainsi qu’en France au festival de Sainte Adresse.
Le 9 août 2014 : More Time Papa Orchestra avec Éric Luter (New Orleans)
…. Joue Claude Luter…
Ce projet est le fruit de la rencontre entre Eric LUTER (trompettiste et chanteur) et le clarinettiste, saxophoniste et arrangeur Renaud PERRAIS. Cet orchestre souhaite rendre hommage à Claude Luter en jouant ses compositions revisitées à la manière de Duke Ellington (qui était avec Sidney Bechet le musicien préféré de Claude Luter). Une démarche originale qui met en valeur un aspect méconnu de Claude Luter : la composition.
Cet orchestre est aussi la réunion de musiciens qui souhaitent travailler ensemble malgré une situation géographique particulière. En effet certains habitent dans l’Aude, dans le Gers, d’autres dans les Bouches du Rhône, le Luberon et enfin le leader Eric à Paris :
- Eric LUTER : Trompette.
- Renaud PERRAIS : Clarinette, Saxophone, Trompette.
- Christophe TELLEZ : Saxophone.
- Chip HOEHLER : Trombone.
- Eric GILLES : Guitare ténor, Banjo.
- Olivier LALAUZE : Contrebasse.
- Benoit AUPRETRE : Batterie.
Claude LUTER… par Bruno PERRAIS :
A quinze ans quand j’ai rencontré Claude Luter je venais chercher des cours d’instrument auprès d’un voisin de palier, aujourd’hui musicien de jazz de quarante ans, je mesure l’importance de ce monsieur dans ma vie toute entière. J’ai eu la chance de connaître le musicien dans son intimité et pas uniquement au travers de sa carrière auprès de Sydney Bechet, de Boris Vian et des caves de St Germain.
Tous les critiques de jazz parlent de l’influence de Dodds puis de Bechet sur son jeu de clarinette mais j’ai passé des heures en sa compagnie à écouter Duke Ellington, Benny Goodman, Barney Bigard et à l’étude de ses compositions j’ai ressenti son amour pour Duke Ellington, amour qu’il m’a passé comme un merveilleux virus.
Claude Luter a composé et enregistré plus de 100 titres, qui sont à mon goût trop peu connus, nous espérons avec le More Time Papa Orchestra redonner l’envie au public de retrouver les enregistrements originaux.
Vous ne trouverez que des thèmes de Claude Luter, sauf une composition Two Old Friends.
J’ai arrangé les compositions de Claude en m’inspirant des sonorités de thèmes de Duke Ellington des premières années.
Renaud Perrais
Daniel Huck à propos de Claude Luter :
Enfant, c’est le premier nom d’un musicien français que j’ai retenu. Je pensais même qu’il était plus américain que Béchet. Sa notoriété, l’estime voire l’idolâtrie dont il fût l’objet, le mettent au tout premier rang des musiciens de jazz hexagonaux, aux côtés de Django et Grapelli. Sa stature, sa gouaille, son engagement physique, mais aussi son professionnalisme, son goût du beau et son intelligence musicale n’ont pas fini de m’impressionner. Je fais partie de la cohorte, encore nombreuse et vivace, des suiveurs de ce baroqueux du jazz, retrouvant les racines de cette musique pour mieux l’aimer et la servir, tel était son unique projet.
Daniel Huck
Une interview d’Eric Luter :
- Eric Luter, vous venez d’enregistrer un CD consacré aux plus belles compositions de votre père, Claude Luter. Comment est née l’idée de cet album ?
L’idée en revient à Renaud Perrais. Il était le voisin de mon père à Marly-le-Roi. A l’âge de quinze ans, il est venu le voir car il souhaitait apprendre la clarinette ; mon père lui a donc donné ses premiers cours de clarinette. Puis Renaud Perrais est devenu un musicien de jazz professionnel. Aujourd’hui, à 40 ans, il affirme avec beaucoup de sympathie combien l’influence de mon père a été essentielle dans sa vie. Il souhaitait donc lui rendre un hommage. Mais un hommage original : revisiter les compositions de Claude Luter, en s’éloignant du pur style New Orleans pour leur donner une coloration inspirée par Duke Ellington. Ce projet a vu le jour pour le cinquième anniversaire de la mort de Claude Luter.
- Des arrangements dans l’esprit de ceux de Duke Ellington au Cotton Club…Pour quoi le Duke ? Et qu’est-ce qui constitue la particularité de ce style ?
Claude Luter avait une passion pour Duke Ellington et les premiers disques qu’il a fait écouter au jeune Renaud Perrais sont des enregistrements du Duke. Certes, mon père a été très marqué par Bechet, par Doods, mais instrumentalement. Musicalement c’est Ellington qui a le plus fortement influencé ses compositions. Le style Ellington, c’est le style jungle, l’ambiance africaine, la batterie sur tom bass, la cymbales splash, la sourdine à la trompette…
- Comment votre père composait-il ?
Au piano, pas à la clarinette. Mon grand-père était pianiste et mon père a commencé la musique avec le piano. Il était bon pianiste et composait donc au piano (comme Duke Ellington), cet instrument offrant une gamme orchestrale plus grande. Ce qui explique la richesse harmonique de ses compositions, au-delà du style New Orleans toujours assez primitif.
- Quel a été votre parcours musical ?
Autant mon grand-père avait obligé mon père à apprendre le piano, autant mon père n’a pas été directif du tout. J’ai joué du jazz parce que ça me plaisait. Assez tard d’ailleurs. J’ai commencé par la guitare classique, puis je me suis mis au jazz en jouant du banjo. Avec un saxophoniste, Olivier Franc, grand spécialiste de Bechet, nous avons commencé par nous produire dans la rue, Place de l’Opéra, devant les Galeries Lafayette .Olivier Franc avait l’habitude de dire : « le jazz est né dans la rue, il est temps qu’il y retourne. » Le groupe s’est étoffé petit à petit. Le banjo étant un instrument un peu limité, j’ai eu envie de me mettre à la trompette, vers l’âge de vingt ans…Aujourd’hui si je joue la même musique que mon père, c’est parce que cette musique me plaît. En général, le fils de musiciens ne font pas la même musique que leurs parents.
- Quelle est l’origine du More Time Papa Orchestra ?
Après que Renaud Perrais m’a proposé le projet, il s’est occupé de tout. Il a assuré le casting des musiciens, issus des régions d’Aix et de Toulouse. Il a écrit les arrangements, organisé les répétitions, créé le site internet. Je n’ai eu qu’à travailler mes parties et à trouver un producteur. Emmanuel Chamboredon, directeur de disques Milan, qui avait déjà réédité trois disques de mon père, a dit « banco ».
- Pour vous qu’est-ce que le jazz ? Que représente cette musique ?
Ce que j’aime dans le jazz, c’est le côté improvisé, surprenant. On ne joue jamais deux fois la même chose. Sans parler bien sûr des chorus. On ne se lasse donc jamais. L’autre dimension, c’est bien sûr le swing. Une composition de Duke Ellington s’intitule: It Don’t Mean a Thing (If It Ain’t Got That Swing). Là où il y a swing et impro, il y a jazz. Une musique sensuelle, sensorielle. Pour le reste, pas d’ostracisme ! Je suis aussi sensible à Armstrong qu’à Charlie Parker. Le jazz est un tout. C’est aussi une cuisine : il y a ceux qui aime le sucré, ceux qui aiment le salé…quelle autre explication donner ? Il suffit d’avoir de l’appétit.
- Votre réponse à la célèbre question de Pannonica de Koenigswarter : « Si on t’accordait trois vœux qui devraient se réaliser sur le champ, que souhaiterais-tu ? »
C’est la réponse d’Armstrong qui est très amusante sur le secret d’une vie réussie : ne jamais être constipé…. Pour moi je formulerai un seul vœu : continuer longtemps à faire du jazz.
Le 10 août 2014 : Rive Droite Rive Gauche avec Daniel Huck (New Orleans)
Le nom de l’orchestre évoque naturellement Paris, haut lieu du jazz avec ses clubs prestigieux sur les deux rives de la Seine. Les six musiciens de l’orchestre fréquentent régulièrement ces clubs, dont le Petit Journal Montparnasse, où ils ont présenté à la Presse spécialisée leurs différents albums. Ils ont accompagné de grands noms du jazz, Stéphane Grappelli, Maxim Saury, Marc Laferrière, Dany Doris, Eric Luter, Marcel Zanini etc….
Le répertoire de l’orchestre est varié. Le style s’inspire des orchestres Swing et New Orleans de la grande époque. L’orchestre est composé de :
-
- Michel CRICHTON : Piano.
- Bernard BRIMEUR : Basse.
- Philippe MERVILLE : Batterie.
- Michel SIMONNEAU : Trombone.
- Alain PERREAU : Trompette.
- Gérald CHAUVIN : Clarinette, vocal.
- Daniel HUCK : saxophone alto et scat.
À propos de Daniel Huck :
Saxophoniste, clarinettiste et spécialiste du scat, Daniel Huck est né à Paris en 1948. À 14 ans, il essaye vainement de jouer du trombone, pour passer en 1967 au saxophone alto, avec le but ultime de rejoindre son orchestre français préféré, les Jazz D’Maniacs.
À part quelques incursions dans le monde du rhythm & blues ou du free jazz, sa carrière « amateur » se déroule avec les Famous Melody Boys (1968) et Sharkey & Co (1969), groupe auquel il reste fidèle jusqu’en 1974, puis enfin les Jazz D’Maniacs pendant une courte période.
C’est à cette époque qu’il passe « professionnel », avec Gilbert Leroux, Raymond Fonsèque pour une tournée Cat Anderson, puis Olivier Franc. Sa carrière le mène ensuite à côtoyer les grands du jazz, Anachronic Jazz Band, Happy Feet Quintet dans un répertoire de jazz moderne, Slapcats, groupe qu’il fonde en 1981, puis simultanément l’Orphéon Célesta…
En 1997, Daniel Huck reçoit le prix Django Reinhardt.
Daniel Huck collabore avec :
- Eddy Louiss de 1987 à 2011 , 2 albums avec Multicolor feeling fanfare dont un en public (Nocturne, 1989, 1991), 1 album Récit proche (Disques Dreyfus, 2001)
- Pierre-Yves Saurin, Parfum de contrebasse, de 1994 à 2000, deux albums
- Dominique Cravic et Les Primitifs du Futur, 3 albums , nombreuses tournées aux Etats-Unis et Canada entre 2000 et 2010.
- China Moses et Raphaël Lemonnier, de 2007 à 2011, nombreux concerts et un album chez Blue Note .
- Enregistrement avec Eric Luter de compositions de son père Claude , 2011
- Anachronic Jazz Band, nouvel enregistrement et concerts prévus pour 2013.
Le 15 août 2014 : Déborah de Blasi Quartet (Jazz manouche & chansons)
Pour le second week-end du festival Cruis en jazz, le New Orleans n’est plus d’actualité et laisse la place à d’autres styles de jazz. C’est une chanteuse accompagnée d’un trio jazz manouche qui se produira sur la scène de la Cour du cloître.
Déborah de Blasi possède pour son jeune âge, un grand talent et une maîtrise peu commune de son art. Née à Metz en 1985, elle est initiée à 17 ans au jazz manouche par des musiciens rencontrés dans les quelques clubs de sa ville. Attirée par la bonne réputation de Nice en tant que « ville de jazz », elle s’y installe et se nourrit des festivals, concerts et des rencontres autour de la musique.
Élève au CNR de Nice (chant, harmonie, trompette, guitare), Déborah de Blasi développe également un sens de la scène et de l’approche du public, mêlant effronterie, humour et une présence physique très scénique. Elle interprète ses chansons de préférence dans sa langue maternelle, mais n’hésite pas à chanter en espagnol, anglais italien, langues qu’elle maîtrise dans la vie courante.
Elle vient de réaliser son premier album « Ben et Nat », que le public de Cruis saura apprécier à sa juste valeur.
Le 16 août 2014 : The Slackjaws (Blues/Rockabilly/Country)
C’est fin 2011 que JP CARDOT et Sylvain FOURDRINIER, collectionneurs de disques vinyles, montent un nouveau projet. L’idée de départ est de s’intéresser aux grands noms du rockabilly mais en fouillant dans ce qu’ils enregistrèrent dans les années 60/70. Trop souvent les groupes reprennent les standards de Billy Lee Riley / Carl Perkins, mais très peu se sont penchés sur ce qu’ils ont fait après les années 50.
Sylvain FOURDRINIER au chant et guitare rythmique fait de la musique depuis une vingtaine d’années au sein de formation bien connu de la scène rock & roll (Jack Face & The Vol canoës , The Orientals , The Hula Trio).Cela lui a permis de faire la 1° partie des Comets de Bill Haley ou de Dale Hawkins entre autres.
JP CARDOT a lui aussi roulé sa bosse. Pianiste renommé, il a joué dans d’innombrables groupes et accompagné beaucoup de chanteurs américains de passage en France (Mac Curtis, Gene Summers etc…)
Stan NOUBARD PACHA (un habitué de Cruis) à la guitare électrique, a accompagné le gratin du blues Français (Benoit Blue boy, Nico Waine Toussaint , Youssef Remadna), et de nombreux artistes américain de passage en Europe tel que la légende vivante du swamp blues “Lazy Lester” ou bien encore Nora jean Bruso.
Henry BELKADI à la basse, a débuté comme musicien de cabaret dans les années 60, ainsi que du bal avec l’orchestre Samedi Soir dans les années 70. C’est en 1991 qu’il retrouve le Rock & Roll qui a bercé sa jeunesse, avec les Rocking Boys avec qui il tourne toujours.
Gaël PETETIN quant à lui, est batteur depuis sa plus tendre enfance. C’est le plus jeune du groupe mais il déjà un bon parcours dans des formations telles que Las Vargas / Bad Billys.
N’oubliez pas de visiter sur la page d’accueil, les sites ou vidéos des groupes du festival (rubrique : sites des groupes).
À très bientôt pour Cruis en Jazz 2014 !
14ème festival « Cruis en Jazz »
Le 2 août 2013 : La Bande à Bruzzo (New Orleans)
Ce jour marquera le retour d’un groupe déjà programmé en 2011, et qui a eu un grand succès. Ils ont souhaité revenir cette année : La Bande à Bruzzo ouvrira donc ce 14ème festival.
Pierre Bruzzo, musicien de talent et au tempérament très actif, a monté une multitude de formations comme les « Hot Peppers » et a joué, entre autres, avec Maxime Saury, Claude Luther… Considéré comme un des grands interprètes de Sydney Bechet, il a séduit de nombreux publics par sa technique et ses chorus.
Quand il crée le Bruzzo Quartet, il a l’idée de s’entourer de musiciens venant du Be-Bop. Composé de Guy Mornand à la guitare, Bernard Abeille à la contrebasse, Alain Manouk à la batterie et bien sûr Pierre Bruzzo au saxophone soprano, la « Bande à Bruzzo » fait revivre une époque incontournable du jazz : »Le New Orleans ».
Le répertoire très swing du quartet incite à la joie de vivre, la bonne humeur et la danse !
La Bande à Bruzzo nous vient des Pennes-Mirabeau.
Le 3 août 2013 : Harlem Fantasy Orchestra (New Orleans)
Tribute to Duke Ellington ! Hommage aux musiques du Duke des premières années (1920), le style jungle, l’époque du Savoy ballroom et de Harlem… La gageure est de faire sonner le big band de Duke avec 6 musiciens et sans piano !
Harlem Fantasy Orchestra nous vient de la région de Carcassonne. C’est un ensemble de musiciens professionnels avec tous la même envie : faire swinguer l’intemporelle musique d’Ellington pour la plus grande joie du public et du danseur.
Fin 2008, premier CD « Tribute to Duke Ellington » concrétisant une série de concerts au Maroc, en Egypte et en France. Le groupe s’est produit dans les festivals de Jazz de Mirepoix, Tignes, Lezignan Corbières, en Touraine…
Le 4 août 2013 : Dixieland Jazz Band (New Orleans)
Le 4 août, pour clore le premier week-end du festival, nous entendrons le Dixieland Jazz Band dans la plus pure tradition de la Nouvelle Orléans.
Dixieland Jazz Band est une formation qui fait revivre les plus belles heures du Jazz traditionnel en vous entraînant tant sur les chemins endiablés du Swing que sur les émouvantes mélodies du Blues en alliant musique et convivialité.
Conduite par Jean-Jacques MARTIMORT, cette équipe de musiciens chevronnés aussi dynamiques que leur leader saura vous faire partager son enthousiasme pour cette musique chaleureuse vivante et toujours d’actualité. Ils nous viennent de la région de Montpellier.
Dixieland Jazz Band se produit dans de nombreux festivals, au Grau du Roi, à Saint Thibéry …, mais également en concert à la Grande Nuit du Jazz à Agde, à Montpellier, Aix, Nîmes…
Le 9 août 2013 : Benoît Paillard Trio (Jazz traditionnel)
Le 9 août, nous changeons de style, avec Benoît Paillard Trio.
Pianiste et compositeur, Benoît Paillard, un voisin…, puisqu’il nous vient de Digne-les-bains, a étudié
le piano avec Antoine HERVE et Richard BEIRACH, la flûte avec Roger BOURDIN et les percussions avec Daniel KATZ. C’est avec Martial SOLAL, lors d’un stage qu’il découvre et se passionne pour la musique improvisée.
En 1984, il remporte le prix du jury au Concours de jazz de la Défense avec le groupe TRIODE. Il fut également lauréat au concours d’orchestre de Vienne, où il remporta premier prix.
Benoît Paillard vient de produire un nouvel album avec la complicité de Sam Favreau (contrebasse), Cédric Bec (batterie). Ce projet est le fruit de la rencontre musicale des trois compères autour de la musique originale du pianiste et de la relecture de chansons françaises « jazzifiées ». Ce jeune trio se produit en concert et dans les festivals depuis deux ans. L’inspiration et l’énergie de ces trois musiciens sont communicatives autant qu’émouvantes.
Le 10 août 2013 : Nico Duportal & His Rhythm Dudes (Blues)
Nous terminons le festival avec Nico Duportal & His Rhythm Dudes.
Rockin’ Rhythm & Swingin’ Blues, voilà une « appellation » appropriée à la Musique servie par le Guitariste/Chanteur Nico Duportal … Puisant dans les racines noires, de la musique afro-américaine populaire et dansante des Années 40 et 50, appelée Swing, Rhythm and Blues, Rock’n’Roll il n’a que seul objectif : faire danser le public, voir remuer et s’agiter dans tous les sens l’auditoire !
Les Musiciens d’outre Atlantique tels que R.J Mischo, Gizzelle , Ruby Ann, Junior Watson, ne s’y sont pas trompés en faisant appel aux services de Nico durant leurs tournées en Europe.
Il est apparu aussi sur scène aux côtés de Big Jay McNeely, Duke Robillard… et tient régulièrement la guitare pour de nombreux musiciens dont Stan Noubard Pacha et Ruby Ann.
Le combo a sillonné les routes de Festivals et Clubs en Belgique, Hollande, Allemagne, Luxembourg, Écosse, Angleterre. En Espagne et en Italie … Habitué du célèbre Temple Parisien du Swing « le Caveau de la Huchette », il est demandé partout en Europe, et notoirement en Angleterre, où ses prestations incendiaires galvanisent aussi bien les auditeurs que les danseurs. C’est tout le Rhythm & Blues et le Rock’n’roll originels des années 40 et 50 que Nico et ses acolytes ressuscitent avec ardeur, style et swing !
C’est en 2009 qu’il décide de s’entourer de fines gâchettes pour enregistrer (en condition live et sans fioriture) l’album « Meet me in the Basement ». Il persiste et signe en sortant en juin 2011, l’album « Goin back to ya », pour lequel le magazine « Soul Bag » lui décernera « le pied » (5 étoiles, réservées aux disques qui font date). Ces deux Albums témoignent indéniablement du style fougueux, de la vivacité, du savoir faire et du Swing de Nico Duportal & his rhythm dudes …
Nico et ses compères nous arrivent tout droit du nord de la France, Dunkerque et Paris.
13ème festival « Cruis en Jazz »
12ème festival « Cruis en Jazz »
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10ème festival « Cruis en Jazz »
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